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DOGORA
Etienne PERRUCHON
3
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L
Les nuits d'été
Fanfares liturgiques
Henri TOMASI (1901-1971) est un compositeur prolifique abondamment joué et enregistré de son vivant et sur lequel un injuste oubli s'est abattu depuis. Marseillais de parents corses, provençal, il est profondément méditerranéen et attaché à ses origines. Par exemple, il refusa toute sa vie la légion d'honneur : « Je ne l'accepterai pas tant qu'il n'y aura pas de Conservatoire en Corse ». En 2008, la Région Corse, exauçant sa volonté, a nommé « Henri Tomasi » le Conservatoire de Musique et de Danse de l'Ile de Beauté.
Les Fanfares liturgiques sont l'une des rares compositions de Tomasi régulièrement interprétées un peu partout dans le monde. Elles sont extraites de l’opéra Don Juan de Mañara, que Tomasi avait composé quelques années auparavant d’après le “mystère” du poète lituanien, mais de culture française, Oscar Vladislav de Lubicz-Milosz. Juste avant-guerre, Tomasi exprima sa fascination pour l’élan mystique du texte ; il était lui-même attiré par la foi. Mais les horreurs de la guerre le bouleversèrent au point qu’il déclara : «Je suis athée. Je ne crois absolument plus à rien. Je n’attends d’autre réponse que de la science».
Composées en 1947, les Fanfares liturgiques sont une “symphonie pour cuivres” qui évoquent la Passion du Christ à travers quatre mouvements : l’Annonciation, l’Evangile, l’Apocalypse et la Procession du Vendredi Saint. Par sa brillance et son originalité de ton, l’œuvre n’est pas sans rappeler une tradition bien française héritée de la Renaissance et dont on retrouve une saveur comparable au XXème siècle dans les Fanfares de La Péri de Dukas et dans les Fanfares pour Britannicus de Jolivet. L'œuvre fut créée par l’Orchestre de l’Opéra de Monte-Carlo, le 8 mai 1947, sous la direction du compositeur.
B
Mozart séjourna en tout un peu plus d’un an à Paris : il fit deux séjours dans son enfance et un autre séjour à l’âge adulte de mars à septembre 1778. C'est Joseph Legros, directeur de l'illustre Concert Spirituel, qui commanda à Mozart une symphonie concertante, genre très en vogue en ce temps-là. Or, il y avait à Paris un compositeur italien, Giuseppe Cambini, qui produisait des symphonies concertantes à foison et fut fort courroucé que Mozart empiétât sur sa spécialité. A force d'intrigues, de cabales et de pressions, le jaloux parvint à ses fins. Le 12 avril , alors que Mozart commençait à peine son travail, Cambini fit jouer avec force publicité une symphonie concertante pour le même effectif (flûte, hautbois, cor, basson) et avec les mêmes solistes. En revanche, le manuscrit de Mozart disparut et sa symphonie ne fut jamais jouée.
Cet épisode lamentable est symptomatique de l'accueil sans aménité que Paris fit à Mozart, qui était venu dans l'espoir de se voir confier une charge importante au sein d'une prestigieuse institution musicale. Il apporta donc à cette Symphonie concertante un soin particulier, pensant qu'elle pourrait lui servir de carte de visite, si besoin en fût. Hélas, cette marque de faveur fut dédaignée. Et pourtant Mozart eût sans nul doute fait honneur à Paris comme la Symphonie concertante 297b fait honneur à Mozart.
A
I
U
Ni fiction, ni documentaire, DOGORA OUVRONS LES YEUX est un film en musique, impressionniste et humaniste. Un jour, Patrice Leconte découvre une incroyable suite musicale symphonique chantée par une centaine d'enfants. Jamais il n'avait ressenti une telle émotion. Quelque temps plus tard, il se rend au Cambodge. Jamais il n'avait été bouleversé à ce point par un pays. De ces émotions exceptionnelles est née une aventure, une odyssée universelle aussi surprenante qu'émouvante, aussi légère que grave. Comme la vie.