Foire aux questions

sigle GAM

Voici Gradus Ad Musicam
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Le GAM fait parler de lui

A qui ce site s'adresse-t-il ?

  • Aux membres de GRADUS AD MUSICAM,
  • Aux partenaires institutionnels, financiers et artistiques de GRADUS AD MUSICAM,
  • A toutes les personnes intéressées par la musique et la culture en Lorraine et ailleurs.

  • Quels sont les objectifs du GAM ?

    Depuis plus de 20 ans, GRADUS AD MUSICAM a essayé à sa manière de répondre aux besoins de ses adhérents, musiciens amateurs. Ses actions, très souvent partenariales, ont été marquées par une volonté d'offrir un espace regroupant des chanteurs et des musiciens de la Région Lorraine et pour les jeunes musiciens professionnels et amateurs, une structure d'échange et de formation musicale. GRADUS AD MUSICAM se définit comme un lieu privilégié de rencontre entre musiciens, professionnels ou amateurs. C'est en ce sens qu'il se veut être un espace à géométrie variable de plus en plus ouvert, pour permettre des formes diverses d'appropriation et autoriser des passerelles entre les différentes formes artistiques et culturelles.

    Favoriser l'expression musicale en amateur, ouvrir les pratiques musicales à de nouveaux publics, notamment ceux de l'Education Nationale, tels sont les objectifs de GRADUS AD MUSICAM.


    Quelle est la place du GAM dans la vie culturelle nancéienne ?

    L'originalité de GRADUS AD MUSICAM vise la revendication d'une forme de pratique en amateur nécessitant, pour atteindre ses objectifs, un encadrement professionnel. Ce modèle de fonctionnement, orienté vers les publics, tente de favoriser la réponse à la diversité des demandes des musiciens amateurs : les quelque 200 musiciens répartis en diverses formations chorales et orchestrales ont donné plus de 600 concerts dans la région Lorraine, en France et à l'étranger (Italie, Allemagne, Belgique, Pologne, Canada, Suède, Danemark, Finlande, Grèce) dans des répertoires allant du XVIème siècle à nos jours, en privilégiant le renouvellement du répertoire choral ou choro-symphonique.

    GRADUS AD MUSICAM espère ainsi permettre une plus large participation des citoyens à la vie culturelle, augmentant de la sorte le soutien aux pratiques musicales en général et aux pratiques musicales en amateur en particulier.


    Quand et comment le GAM a-t-il été créé ?

    François Legée, créateur et directeur musical de GRADUS AD MUSICAM : "C'était en 1982. Après avoir rendu un service à un copain qui cherchait un chef d'orchestre pour un concert chœur et orchestre, pour lequel j'avais rassemblé un groupe d'instrumentistes, nous décidons de ne pas en rester là, et de continuer. Je propose de monter le Requiem de Mozart. Nous débutons avec 7 instrumentistes (dont Régine Colin, qui débute le violoncelle) et 12 chanteurs. Je vends le concert 1250 F au Goethe-Institut, au profit d'une association caritative. Pour le concert, nous sommes 60 chanteurs et 30 instrumentistes. Et nous décidons de continuer ...."


    Le GAM est-il une association élitiste ?

    GRADUS AD MUSICAM est une association ouverte à tous les gens passionnés par la pratique de la musique instrumentale ou vocale. La structure du GAM permet d'accueillir des passionnés de tous niveaux, débutants, confirmés et professionnels.


    Pourquoi le répertoire du GAM est-il en grande partie constitué de musique sacrée ?

    L'une des principales ambitions de GRADUS AD MUSICAM est d'interpréter avec ferveur la musique du présent et la musique du passé. Il se trouve que les grandes œuvres vocales, de Claudio Monteverdi à Frank Martin, furent composées dans une optique religieuse et généralement avec une visée liturgique, ce qui s'explique par l'emprise exercée par la religion chrétienne et l'institution ecclésiastique - catholique, protestante ou orthodoxe selon les régions ou les pays - sur la conscience collective et sur l'ensemble des activités sociales et artistiques des siècles passés. La musique était donc essentiellement destinée au culte et le musicien ne pouvait s'affranchir de ce contexte. De même que Michel-Ange a peint la Chapelle Sixtine, Bach a composé ses "Passions" et la "Messe en Si" "Soli Deo Gloria" (pour la seule gloire de Dieu).

    Aujourd'hui, dans un environnement socio-culturel complètement transformé, interpréter des messes, des oratorios et des requiem n'est donc pas nécessairement l'expression d'une profession de foi religieuse, mais est motivé par le désir, le plaisir et la joie de faire vivre un patrimoine musical qui s'incarne en grande partie dans la musique sacrée. Les compositeurs d'aujourd'hui s'appliquent eux aussi à créer des œuvres de musique sacrée adaptées à la spiritualité de notre temps. GRADUS AD MUSICAM interprète régulièrement de grandes œuvres religieuses de compositeurs contemporains: Francis Poulenc, Frank Martin, Ildebrando Pizzetti, Luis Bacalov, Pierre Cholley, etc.

    GRADUS AD MUSICAM est une association parfaitement laïque, qui interprète la musique sacrée dans le dessein de créer une émotion musicale. La foi chrétienne que cette musique véhicule et l'émotion religieuse qu'elle peut susciter par surcroît ressortissent, dans la société d'aujourd'hui, à la sphère privée et relèvent de l'engagement personnel de chaque interprète et de chaque spectateur et auditeur. La musique sacrée éveille ou souligne en chacun de nous, quelles que soient ses convictions religieuses, la dimension spirituelle de la condition humaine.


    La musique sacrée est-elle triste ?

    La théorie médiévale relative à la mystique des cinq tempéraments musicaux (cf. le théologien Charlier de Gerson, Collectorium Super Magnificat) assigne à l'art musical la fonction d'exprimer les sentiments inspirés par cinq attributs essentiels traditionnellement attribués à Dieu:
  • Gaudentia: la joie inspirée par la gloire du Seigneur (Magnificus);
  • Spes: l'espoir dans la générosité du Seigneur (Largus);
  • Pietas: la dévotion envers la grâce du Seigneur (Pius);
  • Timor: la crainte de la justice du Seigneur (Justus);
  • Dolor: le chagrin, la tristesse et le repentir devant la miséricorde du Seigneur (Miserator).

    Ainsi, la musique sacrée, comme tous les arts, sublime les sentiments qu'éprouve tout être humain face au mystère de son existence dans le monde : l'étonnement, la joie, l'admiration, l'amour, la révolte, la détresse, le deuil, etc. Ces sentiments sont magnifiquement illustrés dans le célèbre polyptique peint par Jan van Eyck à l'Eglise Saint Bavon de Gand (Belgique), dont plusieurs extraits sont reproduits sur le présent site.


  • Pourquoi le GAM a-t-il besoin d'argent ?

    GRADUS AD MUSICAM est une association où les professionnels de la musique jouent un rôle moteur en tant que pédagogues et concertistes. Or, le propre d'un professionnel est d'être rémunéré pour son savoir-faire. Le GAM emploie également des solistes professionnels pour renforcer la qualité des concerts qu'il organise. Le GAM réalise également des spectacles en co-production avec d'autres associations pour élargir les possibilités de promotion du spectacle vivant.

    Etant une association à but non lucratif, GRADUS AD MUSICAM n'a pas pour vocation de faire du profit. Nous devons cependant rentabiliser nos activités pour pouvoir réaliser notre ambition, qui est de faire vivre la musique d'autrefois et promouvoir la musique d'aujourd'hui dans des conditions optimales.