HORS ABONNEMENT :
REQUIEM - PSAUMES 129 & 136
Joseph-Guy ROPARTZ
Wolfgang Amadeus MOZART
Gabriel FAURE
5 concerts:
Tarifs par concert hors abonnement :
Billetterie
Renseignements et abonnements:
ou cliquez ci-dessous:
Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25
Magasins FNAC - Carrefour
0 892 68 36 22 ( 0.34?/mn) - www.fnac.com
Gradus Ad Musicam
55, rue du Pont de Pierre
54270 ESSEY-LES-NANCY
tél. :
03.83.21.09.19 / 03 83 36 85 98
fax : 03 83 29 32 14
BWV 245
P
Le texte de la passion a une double provenance :
La forme musicale de la Passion, cantate agrandie en 68 numéros, permet la superposition permanente du déroulement des événements et de la méditation qui s'en dégage :
Bach fut accepté sans enthousiasme par le conseil de Saint Thomas, qui ne se rendit jamais compte à quelle personnalité il avait affaire. C'est dans ce contexte, et "Ad majorem gloriam Dei" que le Cantor écrivit ses œuvres pendant les 27 ans qu'il passa à Leipzig, jusqu'à sa mort en 1750.
Aujourd'hui, la Passion selon Saint Jean est encore la base de recherches pour les musicologues, elle exige l'adhésion totale des interprètes au delà des difficultés instrumentales et vocales, elle demande la réceptivité de l'auditeur, participant à l'acte liturgique au temps de Bach, et donc concerné par ce drame sur lequel repose l'humanité depuis vingt siècles.
ressé par les circonstances de se faire agréer comme Cantor à Saint Thomas de Leipzig le Vendredi Saint de 1723, Johann Sebastian BACH écrivit rapidement la Passion selon Saint Jean. Il avait alors trente-huit ans.
Une œuvre culte du patrimoine musical. Mozart dans la plénitude de sa capacité de séduction. Quatre solistes, double chœur, grand orchestre, le plein d’émotions.
C
Dans une lettre à son père datée du 4 janvier 1783, Mozart fait allusion à la promesse qu'il avait faite d'écrire une œuvre sacrée s'il parvenait à épouser Constance, qui était alors gravement malade. Lorsqu'il amena celle-ci à Salzbourg, en août 1783, il apportait avec lui la partition incomplète d'une messe répondant à ce vœu formulé, semble-t-il, lors des jours difficiles qui avaient précédé son mariage.
La première exécution de l'œuvre inachevée - il y manque la fin du Credo ainsi que l'Agnus Dei - a lieu le 26 octobre à l'église Saint-Pierre de Salzbourg avec Constance dans la partie de soprano solo.
Apparemment, Mozart ne redonna jamais la Messe en ut mineur, et ne se remit donc jamais à y travailler. Toutefois, en mars 1785, il arrange le Kyrie et le Gloria avec de la musique additionnelle, pour en faire l'oratorio italien Davidde penitente (K.469). L'œuvre est exécutée sous cette forme au Burgtheater de Vienne les 13 et 15 mars 1785.
Les styles de la Messe en ut mineur sont extrêmement contrastés. De toute évidence, la grande écriture chorale reflète les études récentes que Mozart avait effectuées sur Bach et Haendel. En revanche, les influences italiennes se retrouvent dans les sections de solistes, tout droit venues de l'opéra, ce que l'éclatant Gloria expérimente au fil de ses huit sections.
Le cœur de la Messe est cependant, dans le Credo, la monumentale aria tripartite pour soprano sur Et incarnatus est, qui semble à la fois une dédicace exaltée de Mozart à la femme qu'il aimait (mais qui dut être embarrassée par les difficultés de l'écriture) en même temps qu'une hymne lumineuse à l'incarnation divine. On comprend qu'après une telle prouesse de raffinement vocal et instrumental, Mozart ait eu du mal à poursuivre son labeur.
La Grande Messe en ut mineur constitue, avec le Requiem, le sommet de la musique religieuse de Mozart, et l'un des points culminants de toute sa production.
'est le 4 août 1782 que Wolfgang Amadeus Mozart épouse, contre la volonté de son père, Constance Weber.
U
Une musique-tempête, une musique-frisson, une enivrante symphonie d’images musicales qui a engendré en
2004 le film-événement de Patrice Leconte. Chœur & orchestre au service d'une incomparable puissance émotionnelle. Un spectacle total à déguster avec les yeux et les oreilles.
n jour, Patrice Leconte découvre une incroyable suite musicale symphonique chantée par une centaine d'enfants. Jamais il n'avait ressenti une telle émotion. Quelque temps plus tard, il se rend au Cambodge et se trouve bouleversé par ce pays. De ces émotions exceptionnelles est née une aventure.
Mes influences sont nombreuses. J'aime la musique russe, Stravinsky, Prokofiev, Chostakovitch. Dans la musique française, j'apprécie particulièrement Ravel et Debussy. J'aime Bernstein, je suis un fan inconditionnel de "West Side Story". Je pense que Bernstein est un génie sous-estimé et que l'on prendra conscience de sa valeur au milieu du vingt-et-unième siècle ! Et puis bien sûr, j'adore Mozart, dont j'écoute régulièrement le "Requiem", et Beethoven. Ils sont incontournables. Si DOGORA me tient tellement à cœur, c'est aussi parce que cette œuvre reprend l'ensemble de mes racines. C'est une synthèse de toutes mes influences, mes émotions."
Dogora
V
énus & Cupidon sont les héros de ce concert d’airs d’opéra, où deux jeunes chanteurs d’exception, Célia Pierre & Christophe Gay, appuyés par l’orchestre et le chœur, arpentent et dévalent la gamme des sentiments. Un ardent foisonnement de chants d’amour & de désamour en solo, duo, chorisssimo.
I - La séduction & la naissance de l'amour
II - L'amour accompli
III - L'amour déçu ou le refus de l'amour
L. FERRERO, Concerto pour piano - J. CARTAN, Pater
U
N
A 20 ans, il quitte Hambourg et entreprend une folle tournée de concerts avec le jeune violoniste hongrois Reményi qui lui transmet des mélodies populaires hongroises. Pendant cette tournée, il fait la connaissance de Joachim et de Liszt. La même année, il rencontre Robert et Clara Schumann, avec laquelle il conservera toute sa vie des relations de proche amitié.
N'ayant pu trouver de poste stable dans sa ville natale, BRAHMS se fixe à Vienne en 1862. Bien qu'incompris par le public et la critique, sa renommée grandit et ses oeuvres sont exécutées dans plusieurs pays. Honoraires de ses éditeurs, concerts et leçons lui assurent une confortable existence. Reconnu par beaucoup comme le premier compositeur allemand de son époque, BRAHMS reçut, sans illusion sur sa solitude, hommages, distinctions et récompenses.
N
http://mac-texier.ircam.fr/textes/c00000777
N
“Cette composition est bâtie sur le texte latin du Notre-Père. Il s'agit d'un ouvrage de grande envergure, délicat d'intonation et de mise en place rythmique des paroles, souvent répétées, nombreux changements de tempi, dynamiques contrastées, un passage homophonique avec voix se doublant à l'octave dans la première partie. L'impression générale est saisissante, tourmentée, et donne envie d'en savoir plus sur ce compositeur, mort à 26 ans. Non seulement il semble maîtriser l'écriture et la texture sonore, mais dans ces paroles familières il dessine son monde avec un profond relief.”
n concert inspiré par la grande figure de Brahms, un compositeur bien connu pour stimuler les envolées de l’âme et les épanchements du cœur. Les deux autres œuvres, notamment le “Pater” de Cartan pour chœur & orchestre, s’inscrivent dans la même veine novatrice.
Johannes BRAHMS
é à Hambourg le 7 mai 1833, mort à Vienne le 3 avril 1897, BRAHMS commença l'étude de la musique avec son père (qui était corniste et contrebassiste), travaille le piano avec Kossel et la composition avec Marxsen. Dans sa jeunesse, il est pianiste de cabaret et donne des leçons, puis, à partir de 1848, il se produit dans des récitals.
Lorenzo FERRERO
é en 1951 à Turin, Lorenzo FERRERO s'est formé en autodidacte avant d'étudier avec Massimo Bruni et Enore Zaffiri. Il a pratiqué l'électroacoustique au Studio Expérimental de Bourges (1972-1973) et au Musik-Dia-Licht Film Galerie de Munich (à partir de 1974). En peu de temps il reçu la commande de nombreuses pièces qui furent jouées dans les principaux festivals et institutions européens (Festival de Metz, Lille, Maggio Musicale Fiorentino, Steirischer Herbst, Hessischer Rundfunk, Saarbrücken, Radio-France, Philharmonie de Berlin).
Lorenzo FERRERO est surtout un compositeur d'opéra, genre qu'il pratique avec succès depuis le ballet Invito a nozze (Maggio Musicale Fiorentino, 1978) jusqu'aux opéras Rimbaud (Avignon, Lille et Rome en 1978, Casale 1982, Kiel 1986), Marilyn (Rome 1980, Kassel 1982, Vaasa 1993, Helsinki 1995), La figlia del mago (opéra d'enfants, Montepulciano 1981, Florence 1991, Milan 1992, Rouen 1992, Palm Beach 1993, Helsinki 1994, Naples 1995, Brighton 1997), Mare nostro (Alessandria, Turin et Benevent 1985, Rovigo et Trévise 1991), Night (Munich 1985), Salvatore Giuliano (Rome 1986, Würzburg 1987, Kassel 1996), Charlotte Corday (Rome 1989, Brême 1990), Le Bleu, blanc, rouge et noir (opéra de marionnettes sur des textes d'Anthony Burgess : Paris 1989, Milan 1990, Turin et Rome 1993), Nascita di Orfeo (Verone 1996).
Ses pièces instrumentales comptent un Concerto pour piano, Ostinato pour six violoncelles, Canzoni d'amore pour voix et 9 instruments, Parodia pour 14 instruments, La Nueva España pour orchestre, Storie di neve - musique composée pour la cérémonie d'ouverture de la coupe mondiale de ski de Sestrière - pour orchestre.
En 1994 il a écrit une orchestration de la troisième version de La Rondine de Puccini.
De 1980 à 1984 il a été secrétaire puis directeur artistique du festival Puccini de Torre del Lago, de 1983 à 1987, directeur artistique de l'Unione Musicale di Torino, et depuis 1991 il dirige les Arènes de Vérone.
Jean CARTAN
é à Nancy le 1er décembre 1906, fils du grand mathématicien Elle Cartan, l'ami et le collaborateur d'Einstein, Jean CARTAN entre au Conservatoire de Paris en 1918, étudie l'harmonie avec Samuel Rousseau, la composition avec Dukas. Sa personnalité émerge en 1927 avec Les trois Chants d'été et son premier Quatuor, dédié à Albert Roussel qu'il considérait comme son maître. Ce quatuor aux thèmes charmants frappe par sa vitalité rafraîchissante - "construit et plein de vie, de confidentielle émotion dans l'Andante" selon Dukas- il est suivi de son meilleur ouvrage, la cantate Pater (cf. ci-dessous). La spirituelle Sonatine pour flûte et clarinette - délicieuse, avec sa caressante berceuse - fut accueillie avec enthousiasme en 1931 ; sa dernière partition, le second Quatuor . selon le critique musical Landormy "son chef-d'œuvre magnifique et troublant, d'une pensée plus riche, plus libre et plus sûre, plus âpre aussi"- montre qu'il se dégageait de l'influence de Debussy, Stravinsky et Roussel quand sa maladie l'emporta prématurément, à 26 ans.
Pater
pour soprano, alto et ténor, chœur et orchestre
J
oseph-Guy Ropartz dirigea le Conservatoire de Nancy, puis celui de Strasbourg, avant de se retirer dans sa Bretagne natale, où il mourut en 1955. GRADUS AD MUSICAM et le chœur VARIATIONS de Strasbourg s’associent pour commémorer le cinquantième anniversaire de la mort de ce grand compositeur avec trois concerts d’hommage à Strasbourg, Nancy et Rennes. Un événement musical.