Voici Gradus Ad MusicamGradus Ad Musicam dans tous ses étatsLes responsables et les coordonnées du GAMLa formation et les formateurs du GAMLes archives du GAMLes répétitions du GAMLes coopérations artistiques du GAMLe GAM fait parler de luiLa lettre d'information mensuelle du GAM
coeur
Gradus Ad Musicam
Cordes
C.G. Conn
P.O. Box 310 Elkhart, Indiana 46515-0310 U.S.A.
http://www.unitedmusical.com
Gradus Ad Musicam
Concert Mikis Theodorakis - Oratorio populaire 'Axion esti'
Wolfgang Amadeus Mozart

Wolfgang Amadeus Mozart

Francis Poulenc

Francis Poulenc

Erik Satie

Erik Satie

Marcel Khalifé

Marcel Khalifé

Johann Sebastian Bach

Johann Sebastian Bach

Ludwig van Beethoven

Ludwig van Beethoven

Foison d'amour

Foison d'amour

Foison d'amour

Foison d'amour

Dogora

Dogora

Un concert - Tableau anonyme du XVII° siècle
Musée Tessé, Le Mans
Jacopo TINTORETTO (1518-1594)
Femmes faisant de la musique
Gemäldegalerie, Dresden
Clarinettes
C.G. Conn
P.O. Box 310 Elkhart, Indiana 46515-0310 U.S.A.
http://www.unitedmusical.com
Clavecin type Flamand ravalé
par Yves Crétinon
Facteur de Clavecins
38400 St Martin d'Hères - France - près de GRENOBLE 
((33) 04 76 62 87 59 Fax (33) 04 76 25 17 36
Tambourins
MEINL cymbals & percussion
Roland Meinl Musikinstrumente GmbH & Co. KG
Am Bahnhof 2
D-91468 Gutenstetten
tél: 49 - (0) 9161 - 6625 - 0
fax: 49 - (0) 9161 - 6625 - 25
Hautbois & basson
C.G. Conn
P.O. Box 310 Elkhart, Indiana 46515-0310 U.S.A.
http://www.unitedmusical.com
Trompettes
C.G. Conn
P.O. Box 310 Elkhart, Indiana 46515-0310 U.S.A.
http://www.unitedmusical.com
Flûtes
C.G. Conn
P.O. Box 310 Elkhart, Indiana 46515-0310 U.S.A.
http://www.unitedmusical.com
Cors
C.G. Conn
P.O. Box 310 Elkhart, Indiana 46515-0310 U.S.A.
http://www.unitedmusical.com
Trombones
C.G. Conn
P.O. Box 310 Elkhart, Indiana 46515-0310 U.S.A.
http://www.unitedmusical.com
Tubas
C.G. Conn
P.O. Box 310 Elkhart, Indiana 46515-0310 U.S.A.
http://www.unitedmusical.com
Lorenzo COSTA (1460-1535)
Concert
1485-95
National Gallery, London
Maître des demi-figures (peintre hollandais actif entre 1530 et 1540)
Concert féminin
Musée de l'Ermitage, St-Petersbourg
Caspar Netscher (1635-1684)
Leçon de basse de viole
Musée du Louvre, Paris
Programme
Gradus Ad Musicam

SAISON POIREL 2006-2007
25ème saison

ORATORIO DE NOËL
Johann Sebastian BACH

Lundi 18 décembre 2006 - Eglise Saint-Léon, Nancy
ARABESQUES
Marcel KHALIFÉ

Vendredi 19 janvier 2007 - Salle Poirel, Nancy

CARMINA BURANA
Carl ORFF

Samedi 24 & dimanche 25 mars 2007 - Espace Chaudeau, Ludres

BAL MASQUÉ - Francis POULENC
GENEVIEVE DE BRABANT - Erik SATIE

Mardi 24 avril 2007 - Salle Poirel, Nancy

Concerto pour violon
Le Christ au Mont des Oliviers
Meeresstille und glückliche Fahrt

Ludwig van BEETHOVEN
Samedi 2 juin 2007 - Salle Poirel, Nancy

HORS ABONNEMENT :

FOISON D'AMOUR A L'OPERA
Florilège d'airs d'opéra sur le thème de l'amour

Vendredi 29 septembre 2006 - Reyersviller (près de Bitche)
Jeudi 30 novembre 2006 - Salle Montrichard, Pont-à-Mousson

REQUIEM
Gabriel FAURÉ

Samedi 14 octobre 2006 - Eglise de Gerbéviller

GRANDE MESSE EN UT
Wolfgang Amadeus MOZART

10 décembre 2006 - Cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges

Abonnement Nancy Poirel

  • Bach
  • Arabesques
  • Bal masqué
  • Beethoven
  • Carmina Burana
  • 4 concerts + 1 concert en option:

  • Tarif normal : 49€
  • Tarif réduit : 40€ (chômeurs, étudiants, groupes + 10 personnes)

    Carmina Burana (option +15€)

    Tarifs par concert hors abonnement :

  • 16€ (normal) sauf Carmina Burana 20€
  • 12€ (réduit) sauf Carmina Burana 15€ - 13 € (adhérents FNAC) sauf Carmina Burana 16€
  • 6 € (étudiants - 20 mn avant le concert dans la limite des places disponibles) sauf Carmina Burana

    Billetterie
    Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25
    (concerts salle Poirel)

    Magasins FNAC - Carrefour
    0 892 68 36 22 ( 0.34?/mn) - www.fnac.com
    (tous les concerts)

    Réseau TicketNet : 0 892 390 100 (0,34€/min) - www.ticketnet.fr - Virgin / Auchan / Leclerc / Cora / Cultura
    (Bach & Carmina Burana)

    Renseignements et abonnements:
    Gradus Ad Musicam
    2, rue des Fabriques
    54000 NANCY
    tél. : 03.83.21.09.19 / 03 83 36 85 98
    fax : 03 83 29 32 14

    ou cliquez ci-dessous:

  • ORATORIO DE NOEL
    Johann Sebastian BACH

    S

    olistes, chœur & orchestre, la musique baroque dans tout son éclat. Exubérance des timbres, foisonnement des mélodies, profusion des sentiments. Un hommage festif à la splendeur de Noël et la grandeur de Bach.

    D

    ans les années 1734/1735, Bach intitula "oratorio" au moins trois de ses compositions - pour Noël, Pâques et l'Ascension. Il s'agit dans les trois cas d'une composition dramatique exposée par un récitant.

    L'ORATORIO DE NOEL - dont l'auteur demeure inconnu - s'appuie sur les textes bibliques relatifs à la naissance de Jésus, à l'annonce faite aux bergers et aux rois mages (Luc 2, 1 et 3-21; Matthieu 2, 1-12). Le récit de l'évangéliste s'accompagne de chorals et de textes de libre inspiration qui constituent des commentaires de l'action.

    La fonction liturgique des oratorios est la même que celle des cantates, avec la différence que les six parties qui composent l'ORATORIO DE NOEL ne sont pas autonomes, mais constituent un ensemble cohérent. C'est ainsi que les six parties de l'œuvre étaient destinées à être exécutées en six événements successifs :

  • 1° partie le 1° jour de Noël : Feria Nativitatis Chisti
  • 2° partie le 2° jour de Noël : Feria 2 Nativitatis Christi
  • 3° partie le 3° jour de Noël : Feria 3 Nativitatis Christi
  • 4° partie le jour du Nouvel An : Festo Circumcisionis Christi
  • 5° partie le dimanche après le Nouvel An : Domenica post Festum Circumcisionis Christi
  • 6° partie à la fête de l'Epiphanie : Festo Epiphanias

    Frontispice de la 1° édition de l'Oratorio de Noël


    haut de page

  • GRANDE MESSE EN UT MINEUR
    Wolfgang Amadeus MOZART

    U

    ne œuvre culte du patrimoine musical. Mozart dans la plénitude de sa capacité de séduction. Quatre solistes, double chœur, grand orchestre, le plein d’émotions.

    C

    'est le 4 août 1782 que Wolfgang Amadeus Mozart épouse, contre la volonté de son père, Constance Weber.

    Dans une lettre à son père datée du 4 janvier 1783, Mozart fait allusion à la promesse qu'il avait faite d'écrire une œuvre sacrée s'il parvenait à épouser Constance, qui était alors gravement malade. Lorsqu'il amena celle-ci à Salzbourg, en août 1783, il apportait avec lui la partition incomplète d'une messe répondant à ce vœu formulé, semble-t-il, lors des jours difficiles qui avaient précédé son mariage.

    La première exécution de l'œuvre inachevée - il y manque la fin du Credo ainsi que l'Agnus Dei - a lieu le 26 octobre à l'église Saint-Pierre de Salzbourg avec Constance dans la partie de soprano solo.

    Apparemment, Mozart ne redonna jamais la Messe en ut mineur, et ne se remit donc jamais à y travailler. Toutefois, en mars 1785, il arrange le Kyrie et le Gloria avec de la musique additionnelle, pour en faire l'oratorio italien Davidde penitente (K.469). L'œuvre est exécutée sous cette forme au Burgtheater de Vienne les 13 et 15 mars 1785.

    Les styles de la Messe en ut mineur sont extrêmement contrastés. De toute évidence, la grande écriture chorale reflète les études récentes que Mozart avait effectuées sur Bach et Haendel. En revanche, les influences italiennes se retrouvent dans les sections de solistes, tout droit venues de l'opéra, ce que l'éclatant Gloria expérimente au fil de ses huit sections.

    Le cœur de la Messe est cependant, dans le Credo, la monumentale aria tripartite pour soprano sur Et incarnatus est, qui semble à la fois une dédicace exaltée de Mozart à la femme qu'il aimait (mais qui dut être embarrassée par les difficultés de l'écriture) en même temps qu'une hymne lumineuse à l'incarnation divine. On comprend qu'après une telle prouesse de raffinement vocal et instrumental, Mozart ait eu du mal à poursuivre son labeur.

    La Grande Messe en ut mineur constitue, avec le Requiem, le sommet de la musique religieuse de Mozart, et l'un des points culminants de toute sa production.


    haut de page

    DOGORA
    Etienne Perruchon

    Samedi 23 juin 2007 à 20h30 - Palais des Fêtes, Strasbourg

    Tarif unique : 17€

    Renseignements :
    Espace Courant d'Art
    108, route de Saverne
    67205 OBERHAUSBERGEN
    T. : 03 88 56 99 75

    Location :
     •FNAC, Carrefour 0 892 68 36 22 (0.34 €/mn) www.fnac.com
     • FranceBillet : 0 892 692 192
    www.francebillet.com

    U

    n jour, Patrice Leconte découvre une incroyable suite musicale symphonique chantée par une centaine d'enfants. Jamais il n'avait ressenti une telle émotion. Quelque temps plus tard, il se rend au Cambodge et se trouve bouleversé par ce pays. De ces émotions exceptionnelles est née une aventure.

    Une musique-tempête, une musique-frisson, une enivrante symphonie d’images musicales qui a engendré en 2004 le film-événement de Patrice Leconte. Chœur & orchestre au service d'une incomparable puissance émotionnelle. Un spectacle total à déguster avec les yeux et les oreilles.

    Ni fiction, ni documentaire, DOGORA OUVRONS LES YEUX est un film en musique, impressionniste et humaniste. Un jour, Patrice Leconte découvre une incroyable suite musicale symphonique chantée par une centaine d'enfants. Jamais il n'avait ressenti une telle émotion. Quelque temps plus tard, il se rend au Cambodge. Jamais il n'avait été bouleversé à ce point par un pays. De ces émotions exceptionnelles est née une aventure, une odyssée universelle aussi surprenante qu'émouvante, aussi légère que grave. Comme la vie.

    La rencontre

    "Tout a commencé voici deux ans. J'étais à l'Odéon pour assister à une représentation de LEONCE ET LENA de Georg Büchner. Au-delà du plaisir du spectateur, j'ai été frappé par l'utilisation généreuse d'une très belle musique de scène, dont l'auteur, un certain Etienne Perruchon, m'était complètement inconnu.
    Après le spectacle, dans les coulisses, je tombe sur lui. Je lui confie mon enthousiasme, ma joie. Nous sympathisons rapidement et il promet de m'envoyer ses musiques.
    Quelques jours plus tard, je reçois plusieurs CD. Je m'arrête sur l'un d'entre eux. Lorsque je dis "je m'arrête", je veux dire que je m'arrête vraiment. Je suis incapable de faire autre chose que d'écouter, emporté par une partition vivifiante, mélancolique, enfantine, turbulente, émouvante de la première à la dernière note. Cette suite musicale s'appelle DOGORA et ne dure alors que vingt-cinq minutes. Combien de fois ai-je réécouté "Dogora" ? Des centaines. Lorsque je confie mon enthousiasme à Etienne, il m'apprend qu'il rêve de voir cette musique devenir un film, appelant une histoire et des images. Au début, DOGORA ne m'inspirait que des bribes qui, inexplicablement, tournaient toutes autour de l'enfance. Même si je n'arrivais pas à imaginer un projet précis, cette musique restait dans un coin de ma tête. Les mois ont passé."

    Patrice Leconte

    La musique

    "J'ai toujours été attentif au rapport entre le texte et la musique. La musicalité des mots m'importe, elle induit un sens à elle seule. C'est pourquoi, après avoir travaillé sur des chansons avec des paroliers, sur des contes mis en musique et sur bien d'autres choses, j'ai fini par inventer un langage imaginaire qui regrouperait toutes les influences vocales européennes au sens le plus large du terme. Je me suis inspiré de toutes les consonances pour générer un langage imaginaire, un "trompe-l'oreille". La mélodie des mots devait être si forte qu'elle donnerait un sens aux phrases. J'ai construit des refrains, des couplets, des leitmotive qui reviennent comme des mots-clés pour former un discours cohérent qui peut se lire comme un vrai langage.

    Mes influences sont nombreuses. J'aime la musique russe, Stravinsky, Prokofiev, Chostakovitch. Dans la musique française, j'apprécie particulièrement Ravel et Debussy. J'aime Bernstein, je suis un fan inconditionnel de "West Side Story". Je pense que Bernstein est un génie sous-estimé et que l'on prendra conscience de sa valeur au milieu du vingt-et-unième siècle ! Et puis bien sûr, j'adore Mozart, dont j'écoute régulièrement le "Requiem", et Beethoven. Ils sont incontournables. Si DOGORA me tient tellement à cœur, c'est aussi parce que cette œuvre reprend l'ensemble de mes racines. C'est une synthèse de toutes mes influences, mes émotions."

    Etienne Perruchon

    Pour en savoir plus sur Etienne Perruchon et Dogora, cliquez sur les liens ci-dessous :

              Etienne Perruchon

              Dogora


    haut de page

    FOISON D'AMOUR A L'OPERA
    Mozart, Offenbach, Puccini, etc.

    V

    énus & Cupidon sont les héros de ce concert d’airs d’opéra, où deux jeunes chanteurs d’exception, Célia Pierre & Christophe Gay, appuyés par l’orchestre et le chœur, arpentent et dévalent la gamme des sentiments. Un ardent foisonnement de chants d’amour & de désamour en solo, duo, chorisssimo.

    I - La séduction & la naissance de l'amour
  • Bernstein - West Side Story - Make of our hearts one heart - Chœur
  • Haydn - La Création - Duo d’Adam et Eve avec chœur
  • Mozart - Don Giovanni - Sérénade de Don Juan
  • Lecocq - Le cœur et la main - Boléro de Micaëla
  • Mozart - Cosi fan tutte - Rivolgete a lui lo sguardo
  • Mozart - Don Giovanni - La ci darem la mano
    II - L'amour accompli
  • Mozart - La flûte enchantée - Duo Papageno - Papagena
  • Gershwin - Porgy and Bess
  • Lehar - La veuve joyeuse - Duo & Chœur “ L’heure exquise ”
  • Brahms - Liebeslieder Walzer n° 8 & 10 - Chœur
  • Offenbach - Orphée aux enfers - Duo de la mouche
    III - L'amour déçu ou le refus de l'amour
  • Rameau - Platée - Air de la folie
  • Lully - Cadmus et Hermione - Belle Hermione
  • Yvain - Chanson Gitane - Jalousie
  • Bellini - Les Capulets et les Montaigus - Air de Giulietta
  • Cosma - Chanson : Les feuilles mortes


  • haut de page

  • Concerto pour violon
    Le Christ au Mont des Oliviers
    Meeresstille und glückliche Fahrt

    Ludwig van BEETHOVEN

    U

    n concert inspiré par la grande figure de Beethoven, un compositeur bien connu pour stimuler les envolées de l’âme et les épanchements du cœur. Ce programme comprend l'une de ses œuvres les plus célèbres et les plus abouties, le concerto pour violon, ansi que deux bouleversantes œuvres pour chœur & orchestre.

    Ludwig van BEETHOVEN

    S

    on père, ténor, le voulait "enfant prodige" comme MOZART, et le contraignit à une formation musicale d'un rythme effréné. A neuf ans, il est confié à Christian NEEFE, organiste à Ia cour. A 14 ans, BEETHOVEN est deuxième organiste de la Cour des Habsbourg. En 1792, il quitte définitivement Bonn pour Vienne, où il rencontre MOZART et travaille avec HAYDN, ALBRECHTSBERGER et SALIERI. Il triomphe lors de ses concerts en public.

    En 1800, BEETHOVEN compose sa Première Symphonie, la sonate pour piano Clair de Lune, la sonate A Kreutzer pour violon et piano (1801). Mais à la suite d'une série de tournées, il ressent les premières atteintes de la surdité (1802). L'idée du suicide hante le musicien, qu'il surmonte par la pleine conviction de sa mission artistique. Les déceptions amoureuses, la conduite dévoyée de son neveu dont il a accepté la tutelle, les ennuis d'argent, l'aggravation de ses troubles auditifs, qui mettent fin à sa carrière de pianiste, sont autant de désillusions qui le conduisent à s'isoler du monde.

    Cependant, le compositeur jouit d'une célébrité peu commune. ROSSINI, puis le jeune LISZT accompagné de son maître CZERNY lui rendent visite. En 1824, la Missa Solemnis et la Neuvième Symphonie connaissent un triomphe. A partir de 1825, BEETHOVEN ne cesse d'être malade, mais, conscient de l'œuvre accomplie, il semble trouver un apaisement. Il meurt des suites d'une double pneumonie. Le cortège, à ses obsèques, est suivi par 20 000 personnes parmi lesquelles SCHUBERT.

    L'œuvre de BEETHOVEN est celle d'un grand classique autant que d'un précurseur des temps nouveaux. Il a transformé l'esprit et la forme de la sonate qui va désormais dominer l'art musical. Bien qu'il utilise le même effectif orchestral que MOZART ou HAYDN, il assigne à chaque instrument un rôle dramatique nouveau. Ses symphonies prennent un relief inconnu jusqu'alors. Elles conduisent aux œuvres de BERLIOZ, WAGNER… Quoique peu attiré par la musique vocale, BEETHOVEN fait, là encore, éclater les cadres anciens : chaque concept fourni par le texte, chaque mot même trouve son expression musicale.


    haut de page

    CARMINA BURANA

    Carl ORFF

    Les célèbres CARMINA BURANA déploient leur cortège foisonnant de personnages truculents sur une musique ensorcelante peuplée de refrains canailles et de frêles sérénades, d’âpres complaintes et de danses endiablées. Un hymne hédoniste à l’amour, la gaieté, la belle vie.

    I

    nspirées de manuscrits médiévaux - regorgeant de textes de "chansons profanes pour chanteurs et chœurs, à exécuter avec des instruments et images magiques" écrits en grande partie en latin, mais aussi en allemand et en français, - retrouvés dans l'abbaye bénédictine de Benediktbeuern en Allemagne, les CARMINA BURANA de Carl ORFF (1895-1982) furent composées en 1935-1936. Cette cantate scénique se décompose en trois parties : "Premier printemps", "Dans la taverne" et "Cour d'amour", encadrées par deux incantations à la déesse FORTUNA, "maîtresse du monde" qui fait tourner la roue du destin. Elle est ponctuée par une musique contemporaine aux chœurs déclamatoires dominants, soutenus par des instruments à percussion au premier plan. "Le dynamisme de cette œuvre séduisante, son extrême simplicité de structure, la caractère hiératique ou populaire des mélodies font une impression profonde" (le musicologue Roland de Candé au sujet des Carmina).

    Direction : François LEGÉE

    Carl ORFF (1895-1962)

    C

    arl ORFF commence à composer dans sa jeunesse, ses maîtres sont Debussy, Richard Strauss, Pfitzner, Schönberg et Stravinsky. Diplômé en 1914 de l'Académie de musique de Munich, il devient chef d'orchestre aux Kammerspiele de Munich (1915-17). Après avoir effectué son service militaire durant la Première Guerre mondiale (1917-18), il dirige au Théâtre national de Mannheim et au Landestheater de Darmstadt (1918-19). Il est ensuite chef de chœur de la Société Bach de Munich (1930-33).

    Carl ORFF est à l'origine d'une méthode d'éducation musicale très importante, qui a été adoptée non seulement en Allemagne, mais encore en Angleterre, aux États-Unis et en Russie. Elle est issue de l'École de gymnastique, de danse et de musique qu'Orff avait fondée en 1924 avec Dorothee Günther à Munich pour promouvoir l'exécution de la musique instrumentale et la compréhension du rythme chez les enfants. Elle repose sur des instruments à percussion spéciaux d'utilisation extrêmement facile qu'Orff a commandés au facteur de pianos Karl Maender ; les « instruments Orff» ont été largement adoptés dans le monde entier. Ses idées sur la formation rythmique s'inspirent beaucoup de l'eurythmie de Jaques Dalcroze, mais il les a simplifiées pour parvenir à un niveau élémentaire.

    Carl ORFF a également enseigné la composition à la Staatliche Hochschule für Musik de Munich (1950-55), Ses œuvres tentent de faire revivre les formes monodiques anciennes et de les adapter aux goûts modernes grâce à un contrepoint dissonant, avec un rythme animé aux schémas asymétriques, l'ensemble produisant une forme de «théâtre total ». Son œuvre la plus célèbre est l'oratorio scénique CARMINA BURANA (1937) sur un texte (en latin, en allemand et en français) emprunté à des poèmes estudiantins du XIIIe siècle trouvés au monastère de Benediktbeuern en Bavière (cf. ci-dessus).


    haut de page

    Francis POULENC (1899 - 1963)

    J

    eune pianiste prodige, Francis POULENC est l’élève du grand virtuose Ricardo Vinès, ami d’Albeniz, de Debussy et de Ravel, qui l’introduit dans les milieux musicaux parisiens, où il rencontre notamment Satie et Auric. À dix-huit-ans déjà, après quelques leçons de composition auprès de Charles Koechlin, il fait entendre une Rapsodie nègre prometteuse, où l’on trouve déjà les qualités de la musique de Poulenc, originalité mélodique, sens des timbres et des rythmes.

    Mobilisé en 1914, il compose alors assez peu, excepté Le Bestiaire sur des poèmes d’Apollinaire (1918-1919), son premier cycle de mélodies, un genre dans lequel il excellera par la suite. L’influence de Satie, et son goût de l’indépendance l’amènent tout naturellement à faire partie du Groupe des Six (avec Honegger, Milhaud, Auric, Germaine Tailleferre et Louis Durey), ensemble de musiciens réunis non par un programme, mais par l’amitié et des goûts communs - pour le cirque, le music-hall, le jazz, la mélodie populaire et l’humour : c’est cet esprit qui anime le ballet Les Biches, créé en 1924 par les Ballets Russes. Ce divertissement sera pourtant très vite suivi par des œuvres autrement plus ambitieuses, comme le Concert champêtre (1928), pour clavecin et orchestre, écrit pour la grande claveciniste Wanda Landowska, et L’Aubade, pour piano et dix-huit instruments à vents, où, derrière les clins d’œil et le style galant, perce un certain sens du tragique.

    Le tournant décisif de son œuvre sera pourtant pris un peu plus tard, lors d’un pèlerinage à Rocamadour, au retour duquel, profondément touché par la foi chrétienne, Francis POULENC écrit sa première œuvre religieuse, les Litanies à la Vierge noire (1936). Il professera alors désormais une sorte de « foi du charbonnier », qu’il oppose volontiers à son côté « mauvais garçon » libertin - « moine ou voyou », dira le critique Claude Rostand. Dès lors, toute sa carrière va se tourner essentiellement vers la musique vocale et dramatique, dans un processus qui aboutira à la fusion de l’inspiration religieuse et profane avec le Dialogue des carmélites (1957). Entre-temps il écrit, notamment, la cantate Figure humaine (1943), sur un texte d’Éluard, un de ses poètes favoris, qu’il mettra plusieurs fois en musique, sa foi catholique lui inspire l’admirable Stabat Mater (1950) ; de retour d’une tournée aux États-Unis couronnée de succès, il donne enfin La Voix humaine (1959), d’après Cocteau, écrite pour la soprano Denise Duval, à laquelle il dédiera plusieurs de ses œuvres, comme il le fera aussi avec ses amis, le pianiste Jacques Février, (avec lequel il joue en duo), ou le baryton Pierre Bernac, qu’il accompagne au piano lors de la création de ses cycles de mélodies : très discret dans sa vie privée, il gardera toute sa vie de profonds liens d’amitié. C’est peu après l’achèvement de ses Répons pour les temps de ténèbres (1963), qu’il meurt d’une crise cardiaque à son domicile parisien. Parmi les musiciens de sa génération, Francis POULENC est le seul à n’avoir pas connu de « purgatoire », et à avoir toujours été très régulièrement joué. Il est vrai que sa musique, qui personnifie si bien l’esprit français - clarté, sens de la mesure, humour, sensualité - a beaucoup moins vieilli que d’autres. Sans doute Poulenc a-t-il su échapper à cette trop grande facilité qui était la sienne, et qui se ressent dans certaines œuvres, pour devenir ce grand musicien dont le génie s’est épanoui dans le domaine religieux ou dramatique.

    Source : http://www.diplomatie.gouv.fr/

    Erik SATIE (1866 - 1925)

    O

    rphelin de mère à 7 ans, Erik SATIE grandit dans une famille sensible à la musique : son père, devenu éditeur musical, épouse en secondes Noces Eugénie Barnetsche, modeste pianiste et compositeur. Après avoir appris l'orgue à Honfleur auprès d'un disciple de Louis Niedermeyer, il passe trois ans [1879-1882] au Conservatoire de Paris, dans les classes d'orgue, harmonie et piano ; mais il en est renvoyé pour incompétence et absentéisme.

    Dès lors, il mène ouvertement une vie de bohème, jouant du piano dans les cabarets montmartrois ; il se produit à celui du "Chat noir" : Satie regarde peu les peintres et ne lit pas les poètes, mais il aime à vivre où la vie grouille. Pourtant, profondément mystique, Satie adhère, en 1892, au mouvement des Rose-Croix et en devient le compositeur officiel avant de fonder sa propre "Église métropolitaine d'art et Jésus conducteur". Ces contradictions lui permettent de développer une facture très personnelle, dans laquelle il raille aussi bien la vanité de la musique savante que le wagnérisme et la complexité des recherches contemporaines. Musicien de l'instant - proche en cela de l'esthétique du jazz, du café-concert ou du salon romantique - il excelle dans la caractérisation de moments privilégiés, dans des œuvres courtes, attachées à transcrire une atmosphère donnée, toute surprenante soit-elle (Embryons desséchés, Heures séculaires et instantanées, Sonatine bureaucratique…).

    Lassé des critiques qui l'accusent d'amateurisme, à 40 ans Erik SATIE s'inscrit à la Schola Cantorum pour y travailler le contrepoint, la fugue et l'orchestration avec Vincent d'Indy et Albert Roussel. Cette formation, couronnée par son unique diplôme, lui permet d'aborder des genres musicaux élaborés (musique orchestrale, musique de scène), et de commencer à être joué en concert par des pianistes comme Maurice Ravel ou Ricardo Viñes. En 1915, le jeune Cocteau assiste à l'un de ces concerts et le propulse au rang de référence de l'art de son temps.

    Erik SATIE devient le mentor du " Groupe des Six ", après le scandale déclenché par Parade en 1917. Puis en 1923, Darius Milhaud réunit Henri Sauguet, Henri Cliquet-Pleyel, Maxime Jacob et Roger Désormières à Arcueil, où Satie vit modestement depuis 1898. C'est la naissance de l'École d'Arcueil, nouvelle fédération musicale de cet entre-deux-guerres particulièrement foisonnant. Ainsi, d'œuvres déconcertantes en écrits esthétiques et autobiographiques provocateurs, le compositeur de Relâche devient une personnalité essentielle. En 1925, il meurt de sclérose du foie à 59 ans, dans un état avancé de prostration et de dénuement, malgré une grande popularité reposant sur sa personnalité à la fois facétieuse et mythomane.

    Source : http://www.cndp.fr/balletrusse/portraits/satie.htm


    haut de page

    Marcel KHALIFÉ

    M

    arcel KHALIFÉ est né en 1950 à Amchit au Mont-Liban. Ses études au conservatoire national de Beyrouth le consacrent spécialiste du luth oriental. Il contribue depuis à rénover l'utilisation de cet instrument. De 1970 à 1975 Marcel Khalifé enseigne dans ce même conservatoire et dans d'autres institutions locales. En même temps, il donne des concerts de ´Oud´ en soliste au Proche-Orient, en Afrique du Nord, en Europe et en Amérique du Nord. Emprisonné dans des techniques très strictes, c'est grâce à des musiciens de sa qualité que les possibilités du ´Oud´ se sont de plus en plus développées.

    En 1972 il crée dans son village natal un groupe qui a pour but de faire revivre l'héritage musical et la chorale arabe. Les premières tournées ont lieu au Liban. L'ensemble ´Al Mayadine´ voit le jour en 1976. Enrichi de l'expérience du groupe local précédent, sa notoriété dépassera les frontières du Liban. Marcel KHALIFÉ, accompagné de son ensemble musical, commence à effectuer de nombreuses tournées dans les pays arabes, en Afrique, en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique du Sud, en Australie, au Japon et ce jusqu'à nos jours. Il fut plusieurs fois l'invité de festivals de renommée internationale tels que: Baalbeck, Beit Eddine (Liban), Carthage, El Hammamat (Tunisie), Timgad (Algérie), Jarash (Jordanie), Opéra du Caire (Egypte) Arles (France), Krems, Linz (Autriche), Bremen (Allemagne), ReOrient (Suède), Pavia (Italie), World Music Festival à San Francisco, New York, Clevland (USA). Il se produit dans des salles prestigieuses dont ´la Place des Arts´ à Montréal, ´Symphony Space´, ´Merkin Concert´, ´Berkly Community Theatre´ à New York, ´New England Conservatory´ à Boston, ´Royal Festival Hall´, ´Queen Elizabeth Hall´ à Londres, ´Palais de l'UNESCO´ de Beyrouth, ´Salle de l'UNESCO´, ´Mutualité´, ´Maison des Cultures du Monde´ à Paris, ´Centro Dionysia´ à Rome, ´Yerba Buena´ à San Francisco, ´Sõdra Teatern´ à Stokholm.

    Depuis 1974 Marcel KHALIFÉ participe à la composition musicale de spectacles de danse, ce qui donne, à travers un travail d'échange profond, un genre nouveau : le ballet oriental populaire ( Caracalla, Groupe Sarab, Rimah, Groupe d'Art Populaire ). De même, Marcel Khalifé participe à la composition de musique de film documentaire et long métrage réalisés par Maroun Baghdadi, Oussama Mouhamad et d'autres …

    S'orientant vers des formes purement instrumentales Marcel Khalifé a composé récemment:

  • La symphonie du retour
  • Chronique concertante intitulée ´L'élégie de l'orient´
  • Concerto Al Andalus ´suite pour Oud et Orchestre´
  • ´Moudaa'ba´ Caresse
  • Diwan Al Oud
  • ´Jadal´ duo Oud
  • Qautuor Oud
  • L'écoute ´Al Sama´ dans les formes classiques arabes
  • ´Takassim´ duo Oud — Contrebasse

    Sa musique a été jouée par plusieurs orchestres notamment l'Orchestre symphonique de Kiev, l'Orchestre du Conservatoire de Boulogne Billancourt, The San Francisco Chambre Orchestra, l'Orchestre de la ville de Tunis et l'´Absolute Ensemble´ Depuis 1982 Marcel Khalifé se penche sur l'écriture des livres musicaux reflétant davantage son courage et le mûrissement de son expérience. Son combat n'est pas seulement musical; Interprète et spécialiste du luth oriental, il est aussi un compositeur profondément attaché aux contenus des textes sur lesquels il s'appuie. En s'associant avec les grands poètes arabes contemporains, et principalement avec Mahmoud Darwish, il cherche à renouveler l'idéologie de la chanson arabe, à en briser les stéréotypes et à faire évoluer la société qui l'entoure. Son recueil de chansons compte vingt albums dont:

  • Promesses de la tempête
  • Ahmad Al A'rabi
  • Les Noces
  • Salamon A'laeiki
  • Tousbihouna A'la Watan
  • Raqwit A'rab
  • Al Atfal
  • Al Jassad

    Durant son parcours Marcel Khalifé invente et crée une musique originale, un univers sonore nouveau, libéré de toutes les règles pré-établies. Ce langage le hisse au rang d'ambassadeur de sa propre culture à l'avant-garde d'une musique orientale en quête de novateurs.

    Source : http://marcelkhalife.com/


    haut de page

  • FOISON D'AMOUR A L'OPERA
    Mozart, Offenbach, Puccini, etc.

    V

    énus & Cupidon sont les héros de ce concert d’airs d’opéra, où deux jeunes chanteurs d’exception, Célia Pierre & Christophe Gay, appuyés par l’orchestre et le chœur, arpentent et dévalent la gamme des sentiments. Un ardent foisonnement de chants d’amour & de désamour en solo, duo, chorisssimo.

    I - La séduction & la naissance de l'amour
  • Bernstein - West Side Story - Make of our hearts one heart - Chœur
  • Haydn - La Création - Duo d’Adam et Eve avec chœur
  • Mozart - Don Giovanni - Sérénade de Don Juan
  • Lecocq - Le cœur et la main - Boléro de Micaëla
  • Mozart - Cosi fan tutte - Rivolgete a lui lo sguardo
  • Mozart - Don Giovanni - La ci darem la mano
    II - L'amour accompli
  • Mozart - La flûte enchantée - Duo Papageno - Papagena
  • Gershwin - Porgy and Bess
  • Lehar - La veuve joyeuse - Duo & Chœur “ L’heure exquise ”
  • Brahms - Liebeslieder Walzer n° 8 & 10 - Chœur
  • Offenbach - Orphée aux enfers - Duo de la mouche
    III - L'amour déçu ou le refus de l'amour
  • Rameau - Platée - Air de la folie
  • Lully - Cadmus et Hermione - Belle Hermione
  • Yvain - Chanson Gitane - Jalousie
  • Bellini - Les Capulets et les Montaigus - Air de Giulietta
  • Cosma - Chanson : Les feuilles mortes


  • haut de page

  • LE PETIT TAILLEUR
    Etienne PERRUCHON

    Oratorio pour choeurs d'enfants et orchestre, d'après le conte de Grimm

    Chœur d'enfants, orchestre Gradus Ad Musicam

  • 22 mai 2007 à 20h30 - Salle Maringer, Essey-les-Nancy
  • 23 mai 2007 à 20h30 - Salle des Fêtes, Jarville

    Renseignements & réservations :
    GRADUS AD MUSICAM
    Tél. 03.83.21.09.19 / 03.83.36.85.98


    I

    l était une fois un petit tailleur qui, un matin, estourbit sept mouches d'un coup sur sa tartine de confiture… Fier de son exploit, il partit s'en vanter de par le vaste monde, portant une ceinture sur laquelle il avait brodé « Sept d'un coup ». Aussi malin que fanfaron, il triompha de deux terribles géants et parvint à épouser la fille du roi. Épique, drôle et tendre à la fois, la musique d’Etienne Perruchon pare merveilleusement le conte des frères Grimm, réflexion poétique et fantastique sur le passage de l'enfance à l'âge adulte.


    haut de page