CONCERTS HORS ABONNEMENT
Stabat Mater - Francis
Poulenc
Dogora - Etienne Perruchon
Vendredi 3 décembre 2010 à 20h30
- Eglise Sainte-Bernadette, Vandœuvre-lès-Nancy
Opération Domjevin
4
concerts :
Tarifs par concert hors abonnement :
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L
Le concerto pour piano en mi bémol majeur op 73 est le dernier des cinq concertos pour piano de Ludwig van Beethoven. Sa composition commence vers 1808-1809 et est à peu près contemporaine de celle de sa cinquième et de sa sixième symphonie. Il a été créé par l'orchestre du Gewandhaus de Leipzig le 28 novembre 1811, le soliste étant Friedrich Schneider, la surdité du compositeur étant trop avancée. La première viennoise est donnée le 11 février 1812 avec Carl Czerny au piano.
Il est dédié à l'archiduc Rodolphe d'Autriche, son élève, dédicataire également de son quatrième concerto. Il nécessite un orchestre comportant, outre les cordes, deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons, deux cors, deux trompettes et des timbales.
Le titre « concerto Empereur » n'a pas été choisi par le musicien mais probablement par l'un de ses amis. Beethoven n'avait d'ailleurs guère de sympathie pour Napoléon Bonaparte à cette époque.
J
L'œuvre de John Rutter est avant tout marquée par ses compositions pour des chorales. Héritier de la tradition liturgique anglaise, il compose principalement des pièces religieuses qui peuvent être aisément interprétées par des chœurs non professionnels. Il ne se définit cependant pas comme croyant ; en 2003, il a déclaré à CBS : « Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'être croyant, ou de chercher à promouvoir la foi religieuse pour composer de la musique religieuse de qualité. ».
Il a également écrit des œuvres profanes, notamment des opéras pour enfants et des pièces pour orchestre.
John Rutter dirige également de nombreux autres chœurs et orchestres à travers le monde. Il travaille également comme arrangeur et éditeur musical. Il a ainsi édité les fameux recueils Carols for Choirs en collaboration avec Sir David Willcocks.
C
Le Gloria, essentiellement construit comme un chant grégorien, est divisé en trois mouvements correspondant approximativement à la structure traditionnelle de la symphonie.
Destiné à un ensemble de cuivres, de percussions et un orgue, l'accompagnement instrumental met en valeur la Gloire de Dieu par sa gaieté et sa vivacité.
L
L
Le Requiem de Fauré est en définitive une Messe des morts
pleine de vie et de lumière.
L
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Le STABAT MATER de Francis Poulenc est dédié à la mémoire du peintre et décorateur de théâtre Christian Bérard. Celui-ci meurt le 12 février 1949 dans la salle du Théâtre Marigny, lors de la présentation de son décor des Fourberies de Scapin, dont Louis Jouvet avait fait la mise en scène pour la troupe de JeanLouis Barrault et Madeleine Renaud.
« Dès la mort de Christian Bérard, je décidai d'écrire à sa mémoire une œuvre religieuse. J'avais d'abord songé à un Requiem, mais je trouvais cela trop pompeux. C'est alors que j'eus l'idée d'une prière intercessionnelle, et que le texte bouleversant du Stabat me parut tout indiqué pour confier à Notre-Dame de Rocamadour l'âme du cher Bérard. »
C'est à Rocamadour que Poulenc compose son Stabat Mater en deux mois. L'œuvre est créée le 13 juin 1951 lors du Festival de Strasbourg sous la baguette de Fritz Münch.
Le STABAT MATER est un « grand motet », terme désignant les grandes compositions françaises de musique sacrée aux XVII° et XVIII° siècles. Poulenc réunit un chœur à cinq parties "à la française" (avec deux parties de voix graves, barytons et basses, comme dans les motets de Lully ou de Rameau), un grand orchestre et un soprano solo. Le STABAT MATER est une œuvre-clé dans la vie de Francis Poulenc : il s'inscrit dans la tradition de la musique française du Grand Siècle tout en se projetant vers l'avenir avec ses harmonies insolites & audacieuses, ses chromatismes parfois périlleux, ses rythmes précipités & ses modulations permanentes.
A lire : Renaud Machart, Poulenc, éditions du Seuil, coll. "solfèges", 1995
Pour consulter le site Internet www.poulenc.fr, veuillez cliquer ici
P
Compositeur le plus fécond
de toute l'histoire de la musique, TELEMANN, né en 1681, fut également
le musicien le plus célèbre
de son époque, éclipsant même Bach et Haendel,
ses contemporains.
Pourtant, sa carrière commença discrètement avec
un père
pasteur et des études de musique effectuées en autodidacte. Il
apprit rapidement à jouer de plusieurs instruments et à composer.
En 1701, il fait la connaissance du célèbre Haendel,
entre à l'Université de Leipzig pour étudier le
droit et y organise un Collegium musicum, organisation de
concerts publics. En 1708 il est nommé Konzertmeister, puis
Hofkapellmeister à la
cour d'Eisenach, où il entretient les meilleures relations avec
Bach, dont il deviendra le parrain du second fils, Carl Philipp Emanuel.
Après un séjour comme directeur musical de la ville de
Francfort, déjà très
célèbre,
il s'établit en
1721 définitivement à Hambourg où il déploie
une activité
débordante, à la fois comme directeur musical de l'Opéra
et comme compositeur. Il
effectue aussi de nombreux voyages, dont un à Paris en 1737.
Durant ses dernières années, la vue de Telemann commence à décliner, comme celle de Bach et Haendel. Mais il continue à composer et fait figure de pionnier dans des genres nouveaux tel le quatuor à cordes. Il trouve le temps de cultiver amoureusement son jardin pour lequel Haendel lui envoie des oignons de tulipe et de jacinthe très rares.
Si, de son vivant, TELEMANN éclipsa tous ses contemporains par sa célébrité, il tomba, après sa mort en 1767 à l'âge de 86 ans, dans un oubli étonnant : " Cet homme, dont la musique était admirée dans tous les pays d'Europe ... est aujourd'hui dédaigné. On ne cherche même pas à le connaître " écrit Romain Rolland en 1919. Heureusement, cette situation a évolué ensuite, grâce notamment au microsillon qui a permis de redécouvrir son œuvre, capitale et monumentale.
Auteur d'environ six mille œuvres, TELEMANN illustre tous les genres pratiqués à l'époque grâce à sa vivacité d'écriture et son inlassable curiosité. Représentant capital de l'ère baroque allemande à son apogée, il maîtrise également les esthétiques de composition italienne tout en manifestant des affinités avec la musique française. Légèrement " caméléon ", il concilie les exigences contradictoires de l'ancienne polyphonie et du style galant. On lui doit environ cent oratorios, des cantates profanes, quarante-quatre passions, quarante opéras, six cents ouvertures à la française et d'innombrables concertos, pièces de musique de chambre, pièces pour clavecin et lieder.
V
On raconte qu'une troupe populaire aurait monté un spectacle joué, chanté et dansé par des enfants, narrant l'histoire énigmatique du peuple dogorien. Voici, récupérés dans le fameurx manuscrit Proszechniak, et arrivés par transmission orale, quelques-uns de ces chants. Leur caractère narratif et théâtral donne une idée de ce que pouvait être ce genre opératique populaire. Une affiche retrouvée récemment illustre le titre du spectacle, TCHIKIDAN, et atteste que des représentations publiques ont bien eu lieu.
Autrefois, TCHIKIDAN était le nom d'une grande fête annuelle dogorienne où les enfants avaient tous les droits. Ils pouvaient, à cette occasion, exprimer leurs souhaits & vœux pour les saisons à venir. Si ce n'était pas une fête laïque, on pourrait la comparer aux fêtes de Noël de notre temps. Ces sept jours de fête étaient rythmés, comme toujours chez les Dogoriens, par des chants, et souvent aussi par la danse.
Etienne Perruchon, août 2009
U
Ni fiction, ni documentaire, DOGORA OUVRONS LES YEUX est un film en musique, impressionniste et humaniste. Un jour, Patrice Leconte découvre une incroyable suite musicale symphonique chantée par une centaine d'enfants. Jamais il n'avait ressenti une telle émotion. Quelque temps plus tard, il se rend au Cambodge. Jamais il n'avait été bouleversé à ce point par un pays. De ces émotions exceptionnelles est née une aventure, une odyssée universelle aussi surprenante qu'émouvante, aussi légère que grave. Comme la vie.
A
Très jeune, Alexandre AROUTOUNIAN étudia au conservatoire d'État d'Erevan la composition et le piano de 1934 à 1943. De 1944 à 1946, il étudia la composition et la polyphonie, toujours dans le même conservatoire, auprès de C. S. Koushnariov. De 1946 à 1948, il alla à Moscou où il étudia la composition ainsi que l'orchestration.
Après l'obtention de son diplôme à Moscou, il retourna en Arménie pour enseigner au conservatoire d'État d'Erevan, puis il fut nommé en 1954 directeur artistique de l'orchestre philharmonique d'Arménie, poste qu'il occupera jusqu'en 1990.
Une de ses œuvres les plus célèbres est sans doute le Concerto pour trompette et orchestre en la bémol majeur composé en 1950. C'est sa sixième « grande » composition, elle sera interprétée par les plus grands trompettistes du monde comme Timofei Dokchitser mais aussi Maurice André, Philip Smith, Sergei Nakariakov, Roger Voisin, ...