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La Gazette du GAM |
GRADUS AD MUSICAM Les Rameaux Johann Sebastian BACH Cantates et suite en si mineur
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S econde étape d’un voyage dans le monde baroque, proposé à notre public au cours de la saison 2015-2016, ce concert de de la période de Pâques renoue avec la tradition et Jean- Sébastien BACH sera à l’honneur. Rendez-vous à l’Eglise Sainte Bernadette de Vandœuvre pour y découvrir trois œuvres maîtresses du grand compositeur : Cantate BWV 106 : Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit, Cantate BWV 146 : Wir müssen durch viel Trübsal et Suite n°2 en si mineur.
Mélodie MILLOT, soprano
Isabelle LARTILLOT, traverso
Tarifs (hors frais
de location) : 21 euros (normal), 16 euros (réduit + carte
Cézam), 7 euros lycéens, étudiants , gratuit - 16 ans Réservations
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L a cantate est une œuvre pour voix et instruments, plus élaborée que le motet, de nature exclusivement vocale (choral, texte biblique) pour petites formations, bien que certains musicologues aient considéré la participation d’un accompagnement au moins à l’orgue (J.S. Bach en a composé plusieurs). Elle comprend des chœurs, récitatifs, aria (exprimés par un(e) soliste avec appui instrumental) et ritournelles instrumentales. D’abord profane, surtout en Italie, elle est devenue religieuse en Allemagne par l’adoption et l’adaptation de textes bibliques (cantate biblique) et/ou de chorals (cantate-choral par utilisation des strophes des chorals, chaque mouvement de la cantate étant une variation sur le thème initial). Des textes libres ou poétiques plus ou moins lyriques (aria) alternent généralement avec autres éléments. Les principaux auteurs de textes libres ou rimés dont s’est inspiré J.S. Bach ont été Erdmann Neumeister (1671-1756) et Picander, pseudonyme de Christian Frédéric Henrici (1700-1764). Mais J.S. Bach aurait lui-même aussi écrit divers textes libres.À
l’époque de J.S. Bach, la cantate est le prolongement musical du
culte pendant lequel elle est exécutée en une ou plusieurs
parties encadrant la prédication. La cantate débute généralement
par une introduction instrumentale, un chœur, quelquefois un
aria. Elle se termine toujours par un choral à 4 voix, qui tient
également lieu de moment de prière. J.S. Bach a conféré des
structures très variables à ses cantates, apportant souvent des
innovations. Il a composé ses cantates pour 5 cycles annuels de
59 cantates destinées à chacun des dimanches de l’année
liturgique luthérienne, soit environ 350 cantates, dont
seulement 250 nous sont parvenues. Cantate BWV106 : Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit La Cantate BWV 106
renvoie à l'univers intime de la Passion avec une grande
intensité. C'est l'une des premières composées par
Jean-Sébastien Bach. Et pourtant quelle profondeur dans cette
évocation de la Mort inéluctable, liée à la certitude qu'elle
est un passage vers la Résurrection. Un ensemble instrumental
très simple - 2 flûtes à bec, 2 violes de gambe, un continuo-
l'absence de récitatifs, tout contribue à créer un univers
d'intimité et de douceur qui tient le tragique à distance.
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Cantate BWV146 :
Wir müssen durch viel Trübsal Le poète inconnu choisit une citation des Act. 14 :22 pour commencer la cantate, « Wir müssen durch viele Bedrängnisse in das Reich Gottes eingehen », que Salomon Franck avait déjà utilisé pour le premier récitatif de « Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen ». Les trois mouvement suivants se lamentent des souffrances du monde tandis que trois autres mouvements dépeignent le joyeux espoir d'une vie meilleure au Royaume de Dieu. Le thème constant tout au long de ces textes est un désir de mort. Le cinquième mouvement est une paraphrase du Psaume 126 :5 que Brahms choisit aussi pour son Requiem allemand, « Die mit Tränen säen, werden mit Freuden ernten ». Le sixième mouvement se réfère à Rom.8 :18, « Denn ich bin überzeugt, dass dieser Zeit Leiden nicht ins Gewicht fallen gegenüber der Herrlichkeit, die an uns offenbart werden soll ». Du choral final ne reste que la musique.
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Les suites de Bach J ohann Sebastian Bach a
composé quatre suites pour orchestre, aussi surnommées
Ouvertures en raison de l'importance du premier mouvement. Les suites pour orchestre de J.S. Bach ont vraisemblablement été écrites pour le collegium musicum de Köthen, entre 1718 et 1723. La suite n°2 en si mineur n'est pas autre chose qu'un concerto pour flûte. L'écriture oscille entre légèreté française (dans les « galanteries » ou danses légères telles la bourrée ou le menuet) et science toute germanique du contrepoint, notamment dans l'ouverture. Tout en restant très fidéle à l’esprit de la musique française, Bach y bouscule les cadres établis : il donne à l’ouverture proprement dite des proportions inhabituelles ; il n’hésite pas à délaisser certaines des danses traditionnelles de la suite, notamment l'allemande, pour privilégier les Galanterien et surtout pour introduire des pièces de forme libre (aria, badinerie , réjouissance) ; de plus, il adopte des distributions instrumentales générant une belle variété de couleurs, associant aux cordes et continuo tantôt hautbois et basson (1re suite en ut majeur), flûte traversière (2e suite en si mineur), ou trompettes, timbales et hautbois (3e et 4e suites en re majeur) ; et, ce faisant, le compositeur pousse jusqu’à distribuer les rôles de telle sorte qu’on se rapproche par instants du concerto grosso ou de la symphonie concertante, voire (dans le cas de la suite en si mineur) du pur concerto pour soliste. La Suite n°2 en si mineur BWV 1067 est un moment de pur
bonheur. Le compositeur introduit la flûte dans l'orchestre à
cordes et elle devient instrument soliste. Après l'ouverture
majestueuse et vive, se succèdent Rondeau, Sarabande et autres
danses variées. Et la célèbre Badinerie conclut l'œuvre.
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