La Gazette du GAM
N° 81 - décembre 2014

'année 2015 commencera par un feu d'artifice musical pour chœur, orchestre, chanteurs et instruments solistes. Un programme copieux et virevoltant composé de musiques festives d'Europe Centrale, avec notamment le célébrissime Beau Danube Bleu, la Valse de l'Empereur et les Danses Hongroises de Brahms. Les maîtres du sourire, de l'entrain et de la gaieté Johann Strauss, le Roi de la valse, et Franz Lehár, le Prince de l'opérette, ouvriront à la nouvelle année les portes de la joie de vivre.

• Antonin DVOŘÁK : romance pour violon et orchestre

• Johannes BRAHMS :  Danses Hongroises

Mathilde GRECO-LEGÉE, violon

Elena LE FUR, soprano

Jeffrey NAU, piano

Chœur & Orchestre GRADUS AD MUSICAM

Direction : Aurélien POUZET-ROBERT & François LEGÉE

Tarifs (hors frais de location) : 21€ (normal), 16€ (réduit + carte Cézam), 18€ (adhérents FNAC), 6€ (lycéens & étudiants 15 mn avant le concert), gratuit - 16 ans

Réservations :
  • Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25
  • Magasins Fnac 0 892 68 36 22 (0,34€/min) - www.fnac.com - Carrefour - Géant
  •  FranceBillet : 0 892  692 192 - www.francebillet.com

Le Beau Danube bleu

e Beau Danube bleu (An der schönen blauen Donau), op. 314, est une célèbre suite de valses viennoises composée par Johann Strauss II en 1866.

L'œuvre fut composée à la demande de Johann Herbeck, directeur de l'Association chorale viennoise.

La première représentation publique, le 13 février 1867, fut un échec. Deux raisons sont invoquées. Premièrement, le compositeur manquait d'expérience, car il s'agissait de la première œuvre chantée de Johann Strauss. La seconde raison vient du texte lui-même, écrit par un fonctionnaire de police qui puisa son inspiration dans les nouveaux éclairages au gaz installés aux carrefours de Vienne : la chorale refusa dans un premier temps de chanter, trouvant les paroles ridicules.

Lors de l'Exposition universelle de 1867, Johann Strauss se rend à Paris. On lui demande d'ajouter une valse au programme de son premier concert en public. Se souvenant du Beau Danube bleu, Johann Strauss fait venir la partition de Vienne. L'accueil de l'œuvre sans la partie chantée est triomphal et Johann Strauss doit la rejouer vingt fois de suite. À Vienne, le succès est tel que les imprimeurs ont beaucoup de mal à répondre à la demande en partitions. Ce succès permet à cette œuvre de ne pas finir oubliée dans les centaines de partitions de son auteur ou brûlée par Edouard Strauss, son frère. Le Beau Danube bleu est programmé la même année dans plusieurs concerts à Londres, en présence de la reine Victoria.

Le Beau Danube bleu reste la plus célèbre de toutes les valses écrites par Johann Strauss II.

Johann STRAUSS

ils aîné du compositeur Johann Strauss (père), Johann Strauss II (fils) est né le 25 octobre 1825 à Vienne ; il a cinq frères et sœurs, tous plus jeunes.

À peine âgé de six ans lorsqu'il compose sa première valse, Johann Strauss fils doit faire preuve de caractère — son père voulait qu'il devienne employé de banque — pour réaliser son but. Obligé de poursuivre des études non musicales, Johann fils, encouragé par sa mère, suit son inclination et prend en secret des cours de piano.

Il entame des études musicales sérieuses lorsque son père quitte le foyer familial en 1842 pour vivre avec sa maîtresse. Maria Anna, son épouse, demande le divorce en 1844 et permet à Johann fils de poursuivre activement une carrière musicale.

Il poursuit l'étude du violon avec Anton Kohlmann et étudie la théorie et la composition avec Joseph Drechsler. Il obtient une Musiklicenz (permis officiel de donner des concerts publics) bien qu'il n'ait pas encore atteint la majorité. En septembre 1844, il forme un orchestre de 24 musiciens avec lequel il fait ses débuts et présente un programme qui comporte six de ses compositions ainsi que de nouvelles valses de son père. La prestation remporte un tel succès — les Valses, op. 1 sont bissées à 19 reprises — qu'il est aussitôt considéré comme le grand rival de son père.

En 1846, Johann Strauss père est nommé directeur des bals de la Cour d'Autriche au château de Schönbrunn, tandis qu'en 1848, Johann fils est nommé chef de la musique municipale de Vienne. Il se réconciliera cependant avec son père, peu de temps avant la mort de ce dernier en 1849.

Johann fils réunit alors les deux orchestres et poursuit sa brillante carrière, accédant au poste de Hofballmusikdirektor (directeur de la musique de bal de la Cour). Avec ses musiciens, il visite Paris, Berlin, Londres, Saint-Pétersbourg et les États-Unis, obtenant partout d'énormes succès.

Après son mariage avec la cantatrice Jetty Treffe, il abandonne la baguette de chef d'orchestre à ses frères cadets Josef et Eduard, eux-mêmes auteurs de valses et de polkas.

Johann Strauss II est avant tout considéré comme le Roi de la Valse : La Valse de l'Empereur, Le Beau Danube bleu, Aimer, boire et chanter, Histoires de la forêt viennoise, sont autant de succès qui restent associées pour les Viennois à la joie de vivre.

Danses hongroises

Johannes Brahms

rahms s'intéressa très tôt à la musique tzigane : dès l'âge de dix-neuf ans, il accompagna le violoniste hongrois Eduard Reményi à travers l'Allemagne, qui l'initia à la musique de son pays et lui présenta Joseph Joachim. Celui-ci devint par la suite son ami.

Au nombre de vingt-et-une, les danses hongroises furent composées sur plusieurs années : les six premières furent proposées dès 1867 à un éditeur, qui les refusa. Les dix premières parurent en 1869 dans leur version pour piano à quatre mains. Les dernières ont été éditées en 1880.

Elles ne comportent pas de numéro d'opus, le compositeur ne les considérant pas comme des œuvres originales, mais de simples adaptations d'œuvres de musique traditionnelle. Il semble cependant que les thèmes des onzième, quatorzième et seizième soient totalement originaux.

Il en existe de nombreuses transcriptions. Seules la première, la troisième et la dixième furent orchestrées de la main du musicien. Antonín Dvořák fit l'orchestration des cinq dernières. Brahms fit un arrangement des dix premières pour piano seul. Son ami le violoniste Joseph Joachim en fit également une version pour violon et piano.

Romance pour Violon et Orchestre

Antonin Dvořák

vořák composa la Romance pour violon et orchestre op. 11 en septembre et octobre 1873 ; c'était le mouvement lent d'un quatuor en fa mineur ; il en effectua la transcription pour violon et orchestre en 1877. C'est une petite merveille que les violonistes affectionnent particulièrement.

Antonín Dvořák ne fut ni le premier, ni le seul compositeur  à rejeter la tradition familiale pour embrasser une carrière musicale. František Dvořák, boucher dans un petit village près de Prague, attendait de son fils qu'il prît sa succession. František était musicien amateur, mais il était loin d'imaginer que son fils pût devenir compositeur à part entière. Il se mit donc en colère quand, à l'âge de 13 ans, son fils quitta son apprentissage de boucher et partit apprendre la musique dans la ville voisine de Zlonice.
In Zlonice, Antonín Dvořák étudia le piano, l'orgue et l'alto. Il partit poursuivre ses études à Prague en 1857, et devint altiste dans l'orchestre du Théâtre National. En 1871, Dvořák quitta l'orchestre pour vivre de ses compositions, mais ce n'est qu'en 1873 que ses œuvres commencèrent à susciter l'intérêt. En septembre et octobre 1873 il composa un quatuor dont il transcrira plus tard la Romance au programme de notre concert. Il épousa en novembre Anna Cermáková, l'une de ses élèves,

En 1874, fit le point sur sa carrière : il commençait à connaître le succès, sa femme était enceinte de leur premier enfant, et il pouvait avoir confiance en son avenir. En juillet, il remporta de surcroît le Grand Prix National de Musique, dont le jury était composé des plus grands personnages, parmi lesquels Johannes Brahms. La vie s'annonçait belle.

Dvořák effectua plus tard, en 1890, une tournée triomphale en Russie, organisée par Tchaïkovski. Il accepta ensuite une offre du Conservatoire de New-York, qui lui proposa la direction de l’orchestre. Dvořák, qui enseignait alors au Conservatoire de Prague, partit donc en 1892 aux Etats-Unis et y fit merveille, à la fois comme chef d’orchestre et comme compositeur : c’est là que sa célèbre Symphonie du nouveau monde vit le jour. Dvořák fut très charmé par les États-Unis (il y composa aussi le Quatuor américain, qui conserve cependant beaucoup du folklore slave). Vers la fin de sa vie, Dvořák se consacre essentiellement à l’opéra : Le Diable et Catherine, Armide et Russalka.

Dvorak meurt brutalement à Prague le premier mai 1904, suite à une congestion cérébrale.

Offrez de la musique pour Noël : 4 concerts du GAM

Concert du Nouvel An

Au programme : Johann Strauss - Franz Lehár -  Antonin Dvořák - Johannes Brahms - Carl Joseph Millöcker.
L’occasion pour Gradus Ad Musicam de fêter, à sa manière, la nouvelle année avec son public et de partager les grandes pages connues et moins connues du genre.

Brahms - Danses hongroises 

Dvořák - Romance pour violon et orchestre

Mathilde Gréco-Legée, violon

Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM

Direction : Aurélien Pouzet-Robert

Johann Strauss, Franz Lehár - Musique viennoise

Jeffrey Nau,  piano

Elena Le Fur, soprano

Chœur & Orchestre GRADUS AD MUSICAM

Direction : François LEGÉE

Lundi 5 janvier 2015 à 20h45
Salle POIREL, NANCY

2

Jeunes solistes

Robert SCHUMANN : concerto pour piano et orchestre - Dimitri Papadopoulos - piano
Richard STRAUSS : 1er concerto pour cor et orchestre - Ludovic Derrière – cor
Johannes BRAHMS : quatuors op.92

C’est toujours avec joie que Gradus Ad Musicam propose à de jeunes solistes de partager avec nous leur talent, dans un répertoire certes ambitieux, mais formateur pour ces jeunes musiciens soucieux du plaisir du public.

Chœur & Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM

Direction : François LEGÉE

Jeudi 5 février 2015 à 20h45
Salle POIREL, NANCY

Convaincu du devoir de mémoire et pour commémorer le 70° anniversaire de la fin des camps, Gradus Ad Musicam a choisi cette œuvre poignante. La mise en musique de poèmes écrits par des déportés dans les camps de la mort est ponctuée par le magnifique texte de Zalmen Gradowski, écrivain polonais. Créée par le GAM et donnée notamment à Berlin dans la Gedächtniskirche (l’église du souvenir), cette œuvre ne laisse personne indifférent.

Chœur & Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM

Direction : François LEGÉE

Dimanche 26 avril 2015 à 17h
Salle POIREL, NANCY

4

Musique irlandaise

  Comme chaque année, le GAM propose un voyage en Europe. Après l’Espagne l’an passé, c’est au tour de l’Irlande d’être visitée, avec notamment la complicité du trio « L’échappée Belle ». Allant bien au-delà de ce fabuleux patrimoine de la musique irlandaise, le programme s’articule certes autour de la musique traditionnelle, tels les reels, jigs et slow airs, mais aussi de compositions originales. Un très bon moment à passer !

Trio « L’échappée belle »

Chœur & Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM

Direction : François LEGÉE

Samedi 6 juin 2015 à 20h30
Salle des Fêtes de Vandœuvre-lès-Nancy

Abonnement 4 concerts
tarif normal : 64 euros
tarif réduit* : 55 euros
tarif étudiant 4 concerts : 36 euros

* Bénéficient du tarif réduit sur présentation de justificatif:
étudiants, chômeurs, collectivités, groupes de plus de 10 personnes.

Pour télécharger le bulletin d'abonnement à la saison 2014-2015, veuillez cliquer ici

Renseignements : 03 83 36 85 98

Tarifs des concerts hors abonnement : 21€ (normal), 16€ (réduit + carte Cézam), 18€ (adhérents FNAC), 6€ (lycéens & étudiants 15 mn avant le concert), gratuit - 16 ans

Réservations :
  • Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25
  • Magasins Fnac 0 892 68 36 22 (0,34€/min) - www.fnac.com - Carrefour - Géant
  •  FranceBillet : 0 892  692 192 - www.francebillet.com

Un bon plan : la Carte Jeune Nancy Culture
1 place achetée = 1 place offerte
pour un autre concert à la salle Poirel

Abonnement 3 concerts Poirel : 18 euros

Pour en savoir plus sur la Carte Jeune Nancy Culture, veuillez cliquer ici