La Gazette du
GAM |
GRADUS AD MUSICAM Beethoven Stravinsky, Sibelius
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Voici une occasion de déguster ce concerto qui ne se représentera pas de sitôt. Deux cerises sur ce succulent gâteau beethovenien : la Suite pour orchestre n° 2 de Stravinsky et la Romance pour cordes de Sibelius.
• Igor STRAVINSKY - Suite pour orchestre n° 2 • Jean SIBELIUS -
Romance
• David Violi, piano • Pascal Monlong, violon • Pierre Cordier, violoncelle Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM Direction : Aurélien POUZET-ROBERT Mardi
3 juin 2014 à 20h45 Tarifs (hors frais de location) : 21€ (normal), 16€ (réduit), 18€ (adhérents FNAC), 6€ (étudiants 15 mn avant le concert) Réservations : • Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25 Renseignements : 03 83 36 85 98 |
Ludwig van Beethoven Triple Concerto pour piano, violon, violoncelle & orchestre
Ce n'est qu'en 1830 que le Triple Concerto fut à nouveau
interprété - Beethoven était mort depuis trois ans - et fut cette fois
acclamé. Ce succès ne s'est pas démenti depuis. |
Beethoven et l'aristocratie viennoise
Les artistes étaient très dépendants pour leur subsistance du pouvoir de l'aristocratie ; Mozart l'avait appris à ses dépens. Beethoven devait donc trouver des mécènes pour pouvoir se consacrer entièrement à son œuvre, car le produit des concerts qu'il donnait était aléatoire et de toute façon insuffisant. Il fréquenta donc assidument les princes, les ducs, les comtes et les barons, parmi lesquels trois lui apportèrent un soutien moral et financier sincère et durable, sinon complètement désintéressé : le prince Lichnowski, le prince Lobkowitz et le prince Kinsky. D'autres membres de l'aristocratie lui offrirent leur appui, mais Beethoven chercha toujours à garder son quant-à-soi : « Il est bon de côtoyer l'aristocratie, écrit-il à son ami le baron Nikolaus Zmeskall, mais il faut aussi savoir lui en imposer.» Une anecdote célèbre illustre les rapports
parfois difficiles de l'artiste avec les puissants : Un soir d'octobre
1806,
Beethoven séjourne
au château
du prince Lichnowski, son mécène d'alors. Son hôte
a promis aux occupants français de leur faire entendre le célèbre
virtuose et compositeur au piano. Celui-ci fut tellement excédé d’être
invité à se produire devant ses hôtes étrangers – et,
circonstance aggravante, des officiers de l'armée napoléonienne – qu’il
se fâcha pour de bon et refusa obstinément de faire ce
qu’il qualifiait de travail servile. La menace de le mettre aux
arrêts – menace en l'air en réalité – eut
pour résultat que Beethoven s’enfuit, dans la nuit et
le brouillard. Il passa la nuit dans une bourgade voisine. Le lendemain,
avant de rentrer à Vienne par la malle-poste, Beethoven écrivit
ces quelques mots définitifs au prince : Malheureusement pour Beethoven, il existait beaucoup plus de princes ordinaires que de Karl Lichnowski. Or, le coup de sang d'octobre 1806 entraîna la rupture avec son mécène et fit perdre au compositeur une rentrée de six cents florins et, ce qui est plus grave, son ami le plus sûr, dont le dévouement ne lui avait jusqu'alors jamais fait défaut.
« Comme il est démontré que l'homme ne peut entièrement se vouer à son art qu'à la condition d'être libre de tout souci matériel, et que ce n'est qu'alors qu'il peut produire des œuvres grandes et élevées qui sont la gloire de l'art, les soussignés ont formé la résolution de mettre M. Louis Van Beethoven à l'abri du besoin » (Décret des princes, 1er mars 1809) Et Beethoven, sans atteindre la richesse, ne se trouva plus jamais à court d'argent. . En retour Beethoven lui dédia quelques-uns de ses plus grands chefs-d'œuvre,
notamment : La grave crise économique qui s'empara de l'Autriche après la bataille de Wagram et le traité de Schönbrunn imposé par Napoléon ruina Lobkowitz, qui fut contraint de quitter Vienne. Il mourut en 1816. |
Aurélien POUZET-ROBERT
Obtenant des distinctions de niveau international en musique de chambre (1er Concours International de Quintette à Vent Henri Tomasi, Marseille,2001) et en hautbois (Demi-finaliste de Sony Music Competiton, Karuizawa, Japon, 2006), il se produit dans diverses formations orchestrales de renom (Orchestre du Festival de Verbier, Capitole de Toulouse, Philharmonique de Monte-Carlo) et est invité à l'étranger comme soliste et pour des master class (Taiwan en 2011, 2012 et 2013). Actif dans le domaine de la musique de chambre et de la création musicale, il est membre fondateur de l'Ensemble Ultim'Asonata et du quintette à vents Gustatori. Avec Gradus Ad Musicam, il se produit comme soliste dans la symphonie concertante pour vents de W.A. Mozart, ainsi qu'à l'occasion de nombreux concerts symphoniques. Il s'apprête à diriger le 3 juin 2014 son premier concert symphonique avec cette formation nancéienne.
David Violi, piano
David Violi est invité à se produire en récital un peu partout en France et à l'étranger. Passionné de musique de chambre, il joue régulièrement avec Pascal Monlong, Loic Schneider, le Quatuor Ardéo... Ses prochains engagements l’amèneront à Venise, Florence, Rome, Paris, Bordeaux, Metz (Arsenal), Toulouse (festival Piano aux Jacobins) Bamberg (Philharmonie), Stuttgart ainsi q'en Chine (Suzhou, Pékin, Canton) ... Pour en savoir plus : http://www.davidvioli.com/
Pascal Monlong, violon
Après un Premier Prix mention Très Bien, il est nommé violon solo à l’Orchestre des Pays de Savoie, puis à l’Orchestre Philharmonique de Nice. Parallèlement, il est membre du quatuor à cordes Johannes, qui se produit en France et à l’étranger : Musée d’Orsay, Festival de l’Epau, Festival de la Côte Saint André, Festival de Lucerne, avec des partenaires tels que Emmanuelle Bertrand, Raphaël Oleg, Gérard Caussé ou Anne Gastinel. Pascal Monlong forme également un duo avec le pianiste David Violi, et est invité dans de nombreux festivals : Folle Journée de Nantes, La Roque d’Anthéron, La Chaise Dieu, Festival Ravel (Saint Jean de Luz). En 2011 Pascal Monlong obtient son Certificat d’Aptitude à l’enseignement du violon . Il est nommé en Septembre 2011 professeur de violon au Conservatoire d’Epinal. Pascal Monlong joue un violon de Jacques Fustier de 2010.
Pierre Cordier, violoncelle
Pierre Cordier se produit régulièrement comme soliste
(Concerto de Schumann (Flâneries Musicales de Reims), double
concerto de Vivaldi accompagné par l’orchestre de Bordeaux,
concerto de Haydn (Festival de Musique en Ré, concerto de Dvorak….).
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Carl Orff CARMINA BURANA Version pour deux pianos et percussions Caroline Mongin, soprano Paul Berthelmot, baryton Chœur GRADUS AD MUSICAM Chœur d'enfants des écoles d'Ogéviller & Rehainviller 2 concerts, 2 horaires : 18h & 21 h Tarifs : 10 / 9 (carte MJC) / gratuit - 15 ans Renseignements et réservations : 06.18.98.01.26 Organisé par la MJC de Domjevin - Blémerey - Fréménil Prochain concert CARMINA BURANA (Version pour deux pianos et percussions) : Samedi
14 juin 2014 – 20h30 Célia Pierre-Gay, soprano Paul Berthelmot, baryton Chœur d'enfants du collège Emile-Gallé d'Essey-les-Nancy & de l'école Ory de Nancy Chœur GRADUS AD MUSICAM
En ouverture du concert, une création des élèves de l'atelier artistique de l'école Bonsecours de Nancy , avec la participation des musiciens de l'orchestre du GAM. NB : ce concert est proposé en cadeau aux abonnés actuels au tarif de 12€ (au lieu de 21€) - billets à réserver au GAM par courrier à Essey, avec montant joint ) Particularité : exceptionnellement, ce concert sera en placement libre . Tarifs (hors frais de location) : 21€ (normal), 16€ (réduit), 18€ (adhérents FNAC), 6 € (étudiants 15 mn avant le concert) Réservations : • Salle Poirel Nancy 03 83 32 31 25 Renseignements : 03 83 36 85 98
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