La Gazette du
GAM |
Felix Elias
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astueuse,
monumentale, dramatique, solennelle et grave, inspirée, poétique
et magnifique : tels sont les adjectifs qui qualifient cette œuvre
qui manquait au répertoire de Gradus Ad Musicam, qui célèbrera
à cette occasion ses trente années
d'existence.
ELIAS, op. 70, oratorio de Felix Mendelssohn Bartholdy, pour soprano, alto, ténor et basse soli, chœur à 8 voix et orchestre, d'après le texte de l'Ancien Testament (I Rois, 17-19). • Inna JESKOVA, soprano Solistes, Chœur & Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM Direction : François LEGÉE Samedi
24 mars 2012 à 20h30 Tarifs : 20€ (normal), 15€ (réduit)*, 17€ (adhérents FNAC), 6€ (étudiants 15 mn avant le concert) * Bénéficient du tarif
réduit sur présentation de justificatif: Renseignements : 03 83 36 85 98 Réservations :
Un
bon plan : la Carte Jeune Nancy Culture Pour en savoir plus sur la Carte Jeune Nancy Culture, veuillez cliquer ici
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Trois concerts pour célébrer les trente ans du GAM
Dimanche 18 mars à 17h30, gare de Nancy, concert impromptu SNCF Gares & connexions a souhaité s’associer aux 30 ans du GAM en lui proposant d'animer la gare de Nancy, un lieu insolite & stimulant pour un orchestre symphonique
Bach et ses précurseurs (cf. ci-dessous) Philippe Henry fut le premier violoncelliste du GAM en 1982 et après
Samedi 24 mars 20h30, Basilique St-Epvre ELIAS, oratorio pour chœur & orchestre de Felix MENDELSSOHN |
ELIJAH - ELIAS Un succès foudroyant près le succès de PAULUS à Düsseldorf en 1836, Mendelssohn décida d'écrire un nouvel oratorio. Il en commença la composition en février 1845 ; les parties chorales ne furent reçues que 9 jours avant le concert de Birmingham. ELIAS (ELIJAH) fut créé dans une version anglaise au Festival de Birmingham, le 16 août 1846 (gravure ci-contre). La création de l'œuvre - en présence d'un public estimé à 2 000 personnes - fut un triomphe. Quatre chœurs et quatre airs furent redonnés. Ce succès foudroyant fit considérer Mendelssohn en Grande-Bretagne comme un nouveau Haendel. Depuis 1846, ELIJAH continue à être chanté tous les ans à Birmingham. La première en langue allemande d'ELIAS eut lieu à Hambourg le 9 octobre 1847.Mendelssohn mourut quelques jours plus tard, le 4 novembre 1847, âgé de 38 ans seulement. |
Felix MENDELSSOHN et l'oratorio biblique a famille Mendelssohn était d'ascendance juive : le grand-père du compositeur, Moses Mendelssohn (1729-1786), avait été un précurseur influent de la haskala, adaptation au mode juif de la philosophie des Lumières ; mariés en 1804, le banquier Abraham Mendelssohn et son épouse Léa, née Salomon, se rapprochèrent davantage du protestantisme ambiant mais n’officialisèrent leur conversion qu’en 1822. Sachant cependant que leurs quatre enfants pouvaient à tout moment être exposés à des vexations antisémites, ils les firent tous baptiser le 21 mars 1816 dans l’intimité de la maison. Felix, né en 1809 à Hambourg, était alors âgé de sept ans. Les enfants reçurent une éducation chrétienne et grandirent dans une sorte de « bilinguisme religieux ». Profondément marqué dès sa jeunesse par l’œuvre religieuse de Jean Sébastien Bach, Mendelssohn approfondit la thématique religieuse à partir de 1833 en consacrant son premier oratorio, créé en 1836, à la figure de l’apôtre Paul. Le choix de « Paulus » s’explique par une double référence : d’une part, c’est l’apôtre par excellence dont s’inspire la théologie protestante ; d’autre part, ce pharisien devenu premier propagateur de l’évangile au monde païen parlait à des Juifs allemands qui, dix-huit siècles plus tard, avaient adopté le christianisme à leur tour. « Elias », dont les premières esquisses remontent à 1837, venait rappeler alors que ce choix ne signifiait pas pour autant un rejet, de la part des juifs convertis, de leurs racines juives. Le texte des deux oratorios est signé par le même Julius Schubring, pasteur à Dessau. Le texte d’« Elias » contient, il est vrai, quelques allusions christologiques. Celles-ci sont davantage l’œuvre du pasteur que du musicien compositeur, qui aurait, semble-t-il, préféré conclure son oratorio avec la scène, fulgurante, de l’ascension au ciel du prophète (no. 38).
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Bach et ses précurseurs Philippe Henry, violoncelle Le premier violoncelliste du GAM
La septième suite de Bach ! e violoncelliste montpelliérain Philippe Henry joue la transcription de la partita BWV 1013 de Bach, qu’il vient de réaliser et d’enregistrer. Cette œuvre d’une étonnante intensité constitue un apport majeur au répertoire du violoncelle. Egalement au programme, la célèbre première suite, et des ricercars de Gabrielli et Degli Antonii. La partita BWV 1013 est écrite à l’origine pour la flûte. La transcription pour violoncelle a été réalisée par l’interprète, elle figure sur son disque « Bach, Degli Antonii, Gabrielli, pièces pour violoncelle seul », que les spectateurs pourront se procurer à l’issue du concert. La partition est en cours d’édition.
1ère suite, Partita BWV 1013 (inédite) ricercars de Gabrielli et Degli Antonii Jeudi 22 mars 2012 à 20h45
Tarif 10 € étudiants 6€ Philippe Henry Spécialiste de la musique de chambre, Philippe Henry s’est produit dans diverses formations : sonates avec piano, duo avec guitare, duo avec accordéon, trio classique, trio et quatuor à cordes, orchestre de chambre et symphonique. Il interprète en soliste des concertos de Haydn et Vivaldi. Très attiré par les musiques du monde, il s’est initié à la pratique du dilruba (violoncelle indien) et du daf (tambour iranien). Installé à Montpellier depuis 1990, il y rencontre le spectacle vivant et participe à de nombreuses créations pour la danse contemporaine (compagnies Yann Lheureux, O Bal, Florence Saul), le cinéma muet (Roberto Tricarri, Bernard Ariu), la chanson française (boris et les quincaillers, révélation Télérama 2003). Il crée en 2005 la « compagnie Philippe Henry » qui produit des spectacles associant la musique de chambre, la poésie, le conte, l’improvisation et la mise en scène. Philippe Henry a été notre premier violoncelliste/continuo dans les prémices du GAM et les quelques années qui ont suivi.
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Prochains concerts Georges BIZET
izet
a cherché Carmen toute sa vie … et après avoir écrit
Le Docteur Miracle, il affirme : « j’en ai douté longtemps,
mais maintenant je puis affirmer que je suis musicien ». Bizet a alors
20 ans … • Le Docteur Miracle, opérette en un acte de Georges Bizet, sur un livret de Léon Battu et Ludovic Halévy Laurette : Célia PIERRE Comédien : Quentin CABOCEL Mise en scène : Carmelo AGNELLO Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM Direction : François LEGÉE Samedi
12 mai 2012 à 20h30 Réservations : • Salle Poirel Nancy
03 83 32 31 25 |
SKAANZA
ans la lignée de DOGORA - œuvre
qui a remporté un très large succès en Europe
- Etienne Perruchon nous propose sa nouvelle création : SKAANZA La musique d’Etienne Perruchon joue un rôle fédérateur. Le compositeur rassemble le public et les artistes à travers la musique. Il crée un jeu interactif engageant le public à chanter durant le spectacle. Ainsi, il pousse chacun et chacune à s’investir personnellement pendant le concert et à se joindre à la fête. Une expérience unique! SKAANZA - Etienne PERRUCHON Chœur & Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM Direction : François LEGÉE Mardi 12 juin
2012 à 20h45 Cadeau de Noël: Les abonnés à la saison 2011-2012 bénéficieront pour ce concert d'un tarif super-réduit à 12 euros. |
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Concerts hors abonnement
Opération DOMJEVIN - BADONVILLER En collaboration avec la MJC et les chorales locales MOZART - GRANDE MESSE en UT AROUTOUNIAN - Concerto pour trompette & orchestre Chœur & Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM Direction : François LEGÉE
Samedi
28 avril 2012, Eglise de DOMJEVIN AROUTOUNIAN - Concerto pour trompette & orchestre Etienne PERRUCHON - SKAANZA Chœur & Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM Direction : François LEGÉE Dimanche 3 juin 2012, Eglise de BADONVILLER
Ludwig van BEETHOVEN Samedi 7 juillet 2012 à 17h Concert exceptionnel et gratuit Hiromi OMURA, soprano Chœur de l'Opéra
National de Lorraine Orchestre Symphonique & Lyrique de Nancy Direction : Tito MUÑOZ
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GRADUS AD MUSICAM en résidence au château de Lunéville
Le Conseil Général de Meurthe & Moselle a proposé à GRADUS AD MUSICAM d'occuper l'une des 4 résidences d'artistes programmées pour la saison 2011-2012. Bizet
avant Carmen La
chapelle en musique Espaces
dansés Onde
Martenot Partenariats : Ecole de Musique de Lunéville, chorales locales et des environs proches de Lunéville, Lycée Professionnel, et toute association désireuse de s’investir dans les projets.
Pour consulter le dossier de presse , veuillez cliquer ici | ||||
1982-2012 GRADUS AD MUSICAM Trente ans et toutes ses dents
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’est en 1982 que GRADUS AD MUSICAM fut porté sur les fonts baptismaux. Le bébé était bien joufflu, ses géniteurs se portaient bien, la famille allait s’agrandir au fil des années, portée par l’enthousiasme et la passion. L’association a depuis longtemps acquis son brevet de maturité, mais sa philosophie est demeurée la même : offrir à tous ceux qui le souhaitent la possibilité d’interpréter de grandes œuvres musicales. Cette ambition doit, pour se réaliser, s’appuyer sur un encadrement professionnel qualifié, dévoué et efficace. Avec l’appui de ses partenaires institutionnels (Région Lorraine, Conseil Général de Meurthe & Moselle, Ville de Nancy, Ministère de la Culture, entre autres), GRADUS AD MUSICAM a largement réalisé les objectifs qu’il s’était assignés à sa création. Grâce à l’énergie communicative de son créateur et directeur musical, François LEGEE, entouré d’une équipe soudée et animée par la même passion, le GAM continue chaque année à produire 25 ou 30 concerts par an en Lorraine, mais aussi ailleurs en France et à l’étranger.
C’est ainsi que les quelque 200 musiciens de GRADUS AD MUSICAM, répartis en diverses formations chorales et orchestrales, ont donné plus de 700 concerts dans la région Lorraine, en France et à l'étranger (Italie, Allemagne, Belgique, Pologne, Canada, Suède, Danemark, Finlande, Grèce) dans des répertoires allant du XVIème siècle à nos jours, en privilégiant le renouvellement du patrimoine choral ou choro-symphonique. Il a aussi produit de nombreux spectacles associant d’autres arts visuels comme le théâtre et la danse.
GRADUS AD MUSICAM, ancré dans la tradition musicale nancéienne,
est aussi un trentenaire plein d’allant, car il y a bien sûr
une vie après trente ans. C’est
dans cet esprit qu’il aborde sa trentième saison, avec
un programme représentatif de son répertoire : deux grandes œuvres
choro-symphoniques (Mozart & Mendelssohn), un concert orchestral
couplé avec des œuvres pour chœur a capella et une œuvre
scénique à redécouvrir (Bizet). Et aussi deux
concerts en milieu rural avec la MJC de Domjevin. Sans oublier la coopération
avec l’Opéra National de Lorraine pour un concert géant
(Neuvième Symphonie de Beethoven).
C'était il y a trente ans ... Les
anniversaires sont souvent l’occasion de se tourner vers
le passé. Mais en ce qui me concerne, ce n’est pas une
démarche qui m’est familière, faisant partie de
ces gens qui ne savent pas goûter le présent, car trop
inquiets de l’avenir. Néanmoins, ces 30 années
passées au sein de GRADUS AD MUSICAM, aux premières loges
des décisions importantes qu’il a été amené à prendre,
ne sont pas rien et justifient de déroger à ce qui n’est
même pas une règle de conduite, mais une sorte de fuite
en avant bien involontaire. Enfanter dans la joie - Alors remontons
le temps. Nous sommes en 1980, j’ai 27 ans et après avoir
terminé mes études au CNSM de Paris, en poste dans un
collège de la région parisienne, je décide de
travailler la direction d’orchestre avec l’un des meilleurs
professeurs de direction d’orchestre en France : Jean-Sébastien
BEREAU, professeur au Conservatoire de Strasbourg. Manée, mon épouse
et notre fille de 3 ans, Anouk, partons dans l’Est et atterrissons à Nancy
(à notre âge, Strasbourg est inabordable !). Au four et au moulin - Le concert
se passe tant bien que mal, avec son lot d’anecdotes qui nous
font encore rire, Manée comblant les trous avec une espèce
d’orgue. Les musiciens, chanteurs et instrumentistes, trouvent
dommage d’en rester là : pourquoi ne pas continuer l’aventure
? Responsable - Les répétitions
s’enchaînent, avec à chaque fois des gens nouveaux,
le chœur se stabilise à 80, l’orchestre à une
trentaine d’instrumentistes, les solistes sont trouvés
: Christiane WITZMANN, soprano, Geneviève DOLLANDER, alto, Joseph
ROUYER (déjà !), ténor, et André RIGARD,
basse. Directeur musical de Gradus Ad Musicam |
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www.gradus-ad-musicam.com |
Tél : 03.83.21.09.19 / 03 83 36 85 98 - Courriel : gam@gradus-ad-musicam.com |
Partenaires de Gradus Ad Musicam : |
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