La Gazette du
GAM |
Passion selon La huitième merveille du monde ...
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UNE CATHÉDRALE DE LUMIÈRE ET D'ÉMOTION - Avec la Passion selon Saint Matthieu, Bach a édifié une immense cathédrale de lumière et d’émotion qui transcende la religion et transporte le cœur. Le GAM a attendu 25 ans pour aborder cette insurpassable merveille de l'art musical. Deux chœurs, deux orchestres, six solistes, un événement exceptionnel. La Passion selon Saint Matthieu est un chef-d’œuvre d’une intensitè dramatique typiquement baroque produite par le rècit enflammè de l’èvangèliste, les interventions des diffèrents solistes incarnant les multiples personnages de la Passion, et puis le chœur, clè de voûte de cette œuvre foisonnante, exprimant tour à tour les emportements de la foule et l’angoisse ou la confiance des croyants. L'une des plus grandes merveilles de l’art musical. Les solistes : • Michaël PARISOT, orgue Chœur d’enfants de l'atelier artistique du collège Guynemer
de Nancy Vendredi 14 mars 2008 à 20h 45 (version abrégée) N.B. : L'église sera chauffée et le concert sera donné avec un sous-titrage en allemand et en français. Tarifs : 16€ (normal), 12€ (réduit), 13€ (adhérents FNAC), 6 € (étudiants 20mn avant le concert) Réservations :
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BACH ET LA BIBLE - Au temps de Bach, la Bible était l'alpha et l'oméga
de
toute pensée et activité humaine en pays protestant, où la
doctrine luthérienne
est d'ailleurs appelée "evangelisch". Luthérien
de
la
plus
pure
orthodoxie,
Bach
est
un grand connaisseur de la Bible et un théologien de premier plan. En
musique,
ses
chorals
énoncent une prédication et ses cantates réalisent une exégèse
des textes bibliques.
Anticalviniste avéré, apparemment bienveillant à l'égard
du
catholicisme
- il écrivit
la Messe en
si mineur, la messe catholique la plus grandiose qui soit, - il manifeste
à titre personnel des tendances piétistes, dans la relation intime
qu'il vit
avec son
créateur
en son engagement spirituel. Le piétisme, qui est une sorte d'exacerbation
du
luthéranisme, met
en
effet
l'accent
sur
la
subjectivité et l'expressivité de la foi et professe le primauté de
la Bible
sur toute autre
manifestation religieuse.
Il n'en reste pas moins que la musique de Bach, quoique solidement enracinée dans ce substrat biblique, parle à tous les hommes par sa perfection et sa beauté universelle. Couverture de la Bible de Luther (1534)
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BACH ET LEIPZIG : LE CŒUR ET LA RAISON - Depuis 1723, Bach a quitté la cour de Coethen pour assumer la fonction de Cantor de Saint-Thomas de Leipzig, qu'il occupera jusqu'à sa mort en 1750. Au début du XVIII° siècle, cette ville compte 30 000 habitants. Dirigée par des négociants qui composent le conseil municipal, elle est l’une des plus prospères d’Allemagne, grâce notamment à son statut de ville-foire (Reichsmessestadt). Elle s’est enrichie grâce à la venue des protestants français, chassés par la révocation de l’Edit de Nantes. Enfin, elle s’enorgueillit d’une prestigieuse université et d’un opéra fondé en 1693. Bach pensait bénéficier du prestige de la cité en postulant à l'emploi de Cantor de l'église Saint-Thomas. Les charges que l’on confie au nouveau Cantor sont écrasantes. En acceptant les fonctions de directeur de la musique de la cité et de Cantor de l’église Saint-Thomas, il devient également professeur de latin. Il est responsable de quatre paroisses : Saint-Thomas, Saint Nicolas, Saint-Pierre et le Temple-Neuf. Il doit assurer une présence aussi fréquente que possible aux mariages et aux enterrements. Chaque dimanche, il lui faut donc diriger, alternativement dans chacune des églises, une cantate et un motet de sa composition. Les oeuvres ne doivent être ni trop longues ni trop théâtrales… |
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L'EGLISE SAINT-THOMAS DE LEIPZIG : UN ECRIN POUR LA PASSION - C'est en l'église Saint-Thomas, le 11 avril 1727, que la Passion selon Saint-Matthieu fut interprétée pour la première fois. C'est la configuration de cette église qui incita Bach à composer cette œuvre avec deux choeurs, deux orchestres et deux orgues placés à chaque extremité de la nef centrale. Le public se trouvait ainsi placé au coeur du drame. Cette configuration à deux orgues est propre à l'église Saint-Thomas de Leipzig, c'est sous sa voûte que fut ainsi jouée la Passion, en 1727, 1729, 1736. En 1744, lors d'une nouvelle reprise, l'église avait déposé l'un de ses orgues. Bach écrivit donc une nouveau continuo... pour clavecin. Cette église fut construite à partir de 1212, mais fut
souvent démolie
puis reconstruite. Elle devint peu à peu la principale église
luthérienne
de Leipzig et un haut lieu du baroque à l'époque de Bach.
Aujourd'hui, la configuration de l'église
a complètement
changé
car elle a beaucoup souffert des vicissitudes de l'histoire. Elle
a subi de nombreuses
transformations,
mais fut durablement restaurée en 2000 pour l'année
Bach. Contrairement à l'intérieur, la silhouette de l'édifice
est, elle, demeurée
telle que Bach pouvait la voir de sa fenêtre.
On a ainsi préservé pour longtemps ce précieux édifice,
qui abrite toujours le chœur de garçons de Saint-Thomas (Thomanerchor).
L'héritage
de Bach est ainsi perpétué dans l'esprit comme dans la
forme à travers
cet écrin qui vit la naissance de cet extraordinaire chef-d'oeuvre
qu'est la Passion selon Saint Matthieu. |
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L'EGLISE SAINT-LÉON DE NANCY : UN HAVRE DE MUSIQUE POUR LE GAM - L'église Saint-Léon est une église catholique de style néogothique bâtie au XIXe siècle, et dédiée au pape Saint Léon IX (Bruno de Dabo), qui fut évêque de Toul de 1027à 1049 et pape jusqu'en 1054. La construction de l'église fut entreprise en 1856, et achevée en 1877. La plupart des concerts de musique sacrée de GRADUS AD MUSICAM ont lieu à l'église Saint-Léon, car celle-ci présente de nombreux avantages. C'est l'une des plus grandes églises de Nancy et elle peut accueillir environ 700 personnes ; elle est proche du centre-ville et les spectateurs peuvent garer leur véhicule sur le parking de la gare situé à 5mn à pied. D'autre part, elle offre une excellente acoustique, que l'on soit placé devant ou derrière ; elle offre également une excellente visibilité, notamment parce qu'environ 300 spectateurs peuvent être placés sur le pourtour de l'autel. L'église Saint-Léon a encore bien d'autres qualités. En particulier l'accueil que nous réserve le Père Gérard Jeanjean, curé de la paroisse Saint Jean de la Commanderie. Qu'il en soit ici remercié.
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IAN HONEYMAN, DE FEU ET DE FLAMME - Après ses époustouflantes prestations avec Gradus Ad Musicam dans la Passion selon Saint Jean en avril 2006 puis dans l'Oratorio de Noël en dècembre 2006, Ian Honeyman incarnera à nouveau la figure de l'évangéliste dans la Passion selon Saint Matthieu, un rôle qui lui sied à merveille. Il aura de ce fait la tâche exaltante de narrer le drame et de conduire l'auditeur vers l'émotion. Pur produit de la merveilleuse école de musique anglaise, Ian HONEYMAN a chanté pendant ses études à Cambridge dans la chorale du fameux KING'S COLLEGE, plus tard aussi dans le chœur des cathédrales de Canterbury et de Westminster ainsi que dans le chœur de J.E. Gardiner, le MONTEVERDI CHOIR. Depuis 1981, il vit à Paris où il est membre de l'ensemble baroque LES ARTS FLORISSANTS de William Christie. L'étendue de son travail est large : de la musique ancienne & baroque, bien sûr, avec Les Arts Florissants en particulier, de l'opéra, de l'oratorio, récital, mais aussi de la création. Ian HONEYMAN est particulièrement apprécié pour sa forte présence scénique et son sens de la dramaturgie, ainsi que pour ses interprétations et enregistrements des rôles de l'Evangéliste dans les Passions de Bach. Il ne se contente pas de chanter le rôle de l'évangéliste, il incarne celui qui narre le drame en faisant vibrer les spectateurs, d'effroi ou de compassion. Il sert en même temps de guide à travers l'éblouissante musique de Bach.
Pour en savoir plus sur Ian Honeyman, veuillez cliquer ici |
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PROCHAINS CONCERTS DU GAM |
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Gabriel FAURÉ - REQUIEM
Carl Philip Emanuel BACH - Concerto pour flûte en ré mineur Samedi 29 mars 2008 à 20h30 Eglise Saint-Rémy, Deneuvre / Baccarat Interprètes : Chœur & Orchestre Symphonique GRADUS AD MUSICAM Tarifs : 10€ (normal), gratuit -14 ans Réservations : Pour en savoir plus sur Deneuvre, veuillez cliquer ici et ici
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Léo
FERRÉ - LA CHANSON DU MAL-AIMÉ Léo Ferré mit en musique de nombreux poètes, Baudelaire, Verlaine, etc. La Chanson du Mal-Aimé est une grande fresque pour solistes, chœur & orchestre symphonique, composée sur le fameux poème d’Apollinaire. Le GAM donnera chair & âme à cet ample chant d’amour avec la collaboration de Laurent Malot, l’interprète idéal de Léo Ferré. Samedi 24 mai 2008 à 20h 30 - Salle Poirel, Nancy Interprètes :
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ROMAIN DIDIER -
PINOCCHIO COURT TOUJOURS Un fabuleux conte musical pour petits et grands qui fait revivre les aventures du célèbre pantin de bois . Musique de Romain Didier sur un livret de Pascal Mathieu. Pour en savoir plus, veuillez cliquer ici
Alexandros MARKEAS - DIMOTIKA Dimotika est une œuvre écrite par Alexandros MARKEAS, jeune compositeur grec né en 1965, pour mezzo-soprano, chœur d’enfants et 7 musiciens (flûte, clarinette, alto, violoncelle, 2 percussions, harpe). Il s’agit de mélodies de la poésie populaire grecque. Pour en savoir plus, veuillez cliquer ici Mercredi 18 juin 2008 à 20h30 - Salle des Ecraignes,Villers-lès-
Nancy Lundi 23 juin 2008 à 20h30 - Salle des Fêtes de Jarville
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Tél : 03.83.21.09.19 / 03 83 36 85 98 - Courriel : gam@gradus-ad-musicam.com |
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