La Gazette
du GAM |
Le GAM finit l'année Mozart en beauté à Saint-Dié
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UN VŒU A EXAUCER - Dans une lettre à son père datée du 4 janvier 1783, Mozart fait allusion à la promesse qu'il avait faite d'écrire une œuvre sacrée s'il parvenait à épouser Constanze, qui était alors gravement malade. Lorsqu'il amena celle-ci à Salzbourg , en août 1783, il apportait avec lui la partition incomplète d'une messe répondant à ce vœu formulé, semble-t-il, lors des jours difficiles qui avaient précédé son mariage : "J'ai véritablement fait cette promesse dans mon cœur, et j'espère bien la tenir. [...] Comme preuve de la réalité de mon vœu, j'ai la partition de la moitié d'une messe et qui donne les meilleures espérances."
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UNE ŒUVRE CULTE DU PATRIMOINE MUSICAL - La Grande Messe en ut mineur constitue, avec le Requiem, le sommet de la musique religieuse de Mozart, et l'un des points culminants de toute sa production.
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CONSTANZE MOZART - Mozart fit la connaissance de Constanze Weber à Mannheim en 1777, mais il tomba d'abord amoureux de sa sœur Aloysia. En 1781, Mozart retrouva la famille Weber à Vienne, où elle s'était entre-temps installée. Aloysia s'était mariée. Mozart habita quelque temps chez les Weber et épousa Constanze le 4. août 1782. Son père Leopold était hostile à ce mariage et à la famille Weber en général. Il la trouvait terne, fade et superficielle, et donc indigne du génie de Wolfgang, qui, lui, était follement amoureux d'elle et le resta - sa correspondance en fait foi - jusqu'à sa mort en 1791. Constanze était une musicienne de grand talent. Elle interpréta la partie de soprano 1 dans la Grande Messe en ut composée pour elle et chanta donc notamment l'Et incarnatus est, l'un des morceaux les plus poignants jamais composés par Mozart. Elle mourut en 1842, après avoir œuvré pour le rayonnement du génie prématurément disparu.
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UN JOYAU DE L'ARCHITECTURE RELIGIEUSE : LA CATHÉDRALE DE ST-DIÉ-DES-VOSGES -
C’est en 669 que le moine Déodat fonde l’église Saint-Maurice à l’emplacement actuel de l’ensemble composé de la “petite église”, du cloître et de la cathédrale. Détruite de nombreuses fois par le feu, la grande église fut reconstruite au XII° siècle. Le chœur et les transepts furent bâtis de la fin du XIII° au début du XIV° siècle. La façade classique fut édifiée par Giovanni Betto de 1711 à 1714. En 1777, la collégiale devient cathédrale.
Photo : http://vosges.orgues.free.fr/
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LAURE BAERT, UNE SIRENE A L'OPERA -
Laure BAERT est l'une des artistes préférées du GAM. Elle se produira dans la Grande Messe en ut à St-Dié avec Célia PIERRE. Un duo qui promet de belles émotions. Originaire de Lille, Laure BAERT est installée à Nancy depuis 8 ans. Elle étudia le chant au CNR de Nancy dans la classe de Christiane Stutzmann : elle y reçut la médaille d'or et le prix de perfectionnement à l'unanimité ainsi que les premiers prix de formation musicale et d'analyse. En 2003, elle fut " Voix d'Or Opéra " au Concours National des Voix d'Or à Metz et s'illustra dans diverses productions d'opéra à Nancy, Metz, Caen, Reims, Rennes et Bordeaux entre autres : " Jakob Lenz " de Rihm, " Didon et Enée " de Purcell, " Un Ballo in Maschera " de Verdi, " Carmen " de Bizet, " Iphigénie en Tauride " de Gluck, " L'Elixir d'Amour " de Donizetti, " Vénus et Adonis " de Desmarets et " Il mondo della luna " de Haydn à l'opéra de Nice. Laure BAERT se produit en outre abondamment dans le répertoire de musique sacrée : Schütz, Bach, Charpentier, Mozart, etc., et consacrera le début 2007 en grande partie à approfondir un répertoire de musique de chambre centré sur Mozart, Schubert & Spohr et donnera des récitals. Laure va régulièrement puiser dans la nature l'énergie qui lui permet de captiver ses auditeurs/spectateurs. Plus mer que montagne, plus sirène que walkyrie, sa pétulance naturelle la pousse à aimer le mouvement, le clapotis de l'eau qui rêve au soleil, le flot des vagues toujours renaissantes. Elle aime la vivacité poétique des films de Roberto Benigni, La vie est belle, Un tigre dans la neige, Pinocchio. La sirène est bien sûr friande de poisson, mais elle adore aussi le fromage sous toutes ses formes , même les plus inattendues, par exemple le mariage improbable du roquefort et du brocoli. Elle chante actuellement à l'Opéra de Montpellier dans " l'Elixir d'Amour " et sera le 10 décembre à St-Dié-des-Vosges avec le GAM. Pour en savoir plus sur Laure Baert, veuillez cliquer ici |
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PLENITUDE ET RECUEILLEMENT POUR LE REQUIEM DE FAURÉ - Le merveilleux Requiem de Fauré a encore une fois produit son effet. Gradus Ad Musicam, invité par l'Association des Amis de l'orgue de Gerbéviller, avait mis tout en oeuvre pour servir cette musique paradisiaque qui incarne à merveille la paix, le recueillement et la spiritualité. Ce concert a bénéficié de l'excellente acoustique de l'église St-Etienne, qui met aussi bien en valeur les voix et les instruments et mériterait de ce fait d'accueillir plus fréquemment des concerts choeur & orchestre. Cette soirée a bien sûr mis en exergue l'enfant chéri de Gerbéviller, l'orgue Cavaillé-Coll, bichonné et chouchouté par l'Association, grâce aux organistes Mickaël Parisot (Concerto pour orgue & orchestre BWV 1052 de J. S. Bach) & Marie-Louise Martin (Requiem de Fauré), qui ont servi cet admirable instrument avec panache & délicatesse. Ce concert a donné lieu à un article fort élogieux dans l'Est Républicain.
Pour lire l'article de l'Est Républicain, veuillez cliquer ici. |
CARMINA BURANA 3 - Les CARMINA BURANA sont essentiellement rédigés en latin. Est-ce à dire que les goliards parlaient latin entre eux ? Les langues vernaculaires, c'est à dire les parlers et patois locaux, étaient extrêmement divers, de sorte qu'une langue commune était fort nécessaire pour des gens comme les goliards, qui pratiquaient le vagabondage intellectuel à travers toute l'Europe. Le latin s'imposait par tradition et nécessité, puiqu'il était la langue véhiculaire de l'Eglise, institution incontournable dans l'Europe du Moyen Âge. La langue latine était donc employée par tous les clercs de la Chrétienté occidentale, essentiellement comme langue écrite ou liturgique, mais aussi comme langue d'enseignement dans toutes les universités d'Europe. Les goliards étant un mouvement intellectuel de dimension européenne, il allait de soi qu'ils s'exprimassent en latin pour être compris de leurs pairs. Il est donc vraisemblable que les zazous médiévaux "causaient latin" entre eux si nécessaire, en plus de leur langue maternelle. Le latin, langue de pouvoir et de culture depuis l'Empire Romain, devint ainsi le vecteur de la contestation goliardique. Les latinistes curieux peuvent lire les Carmina Burana en intégralité sur le site de la Bibliotheca Augustana en
cliquant ici
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Gradus Ad Musicam poussait encore ses premiers balbutiements quand Gilles HERBILLON y vint souffler dans sa trompette. Il y fut d'autant mieux accueilli qu'il avait bien des affinités avec le directeur musical du GAM, François Legée, lui-même trompettiste de formation. Et il a beaucoup soufflé et trompeté, laissant au GAM un excellent souvenir à double titre : comme musicien hors pair et comme boute-en-train de premier ordre.
TROMPETTE DE LA RENOMMEE - Les trompettes de la renommée sont depuis longtemps bien embouchées pour ce grand professionnel de la musique, devenu directeur du Conservatoire National « Marcel Landowski » de la belle ville de Troyes et agitateur de projets musicaux, chef d'orchestre et compositeur. UN PASSIONNE DE PEDAGOGIE ET DE COMPOSITION - Passionné de pédagogie, il enseigna la trompette à l'ENM de Roubaix et la musique de chambre à l'ENM de Tourcoing; il enseigne actuellement, à l'ENM de Troyes, la trompette, la musique de chambre et l'orchestre. Il est l’auteur de nombreux ouvrages édités, destinés aux élèves trompettistes de tous niveaux, ainsi que d’œuvres orchestrales (Orchestre Symphonique, Orchestre d’Harmonie), de musique de chambre et d’ouvrages lyriques. Parmi ses dernières compositions : "Carnaval de Venise" pour trompette et cordes, d'après Arban, dédié au trompettiste concertiste Guy Touvron; "Sonatine" pour trompette seule; "7 prières du Livre" pour soprano et piano; "Partita" pour flûte seule; "Intradaulos" pour bande de hautbois et bassons. Il compose actuellement un concerto pour trompette. ZOUBIDETTE ET ZOUBIDA - Gilles HERBILLON a la trompette conviviale à d'autres titres. Certains gamistes se souviennent encore d'un voyage du GAM en Pologne pour les Jeux de la Passion. Le bus devant patienter un long moment à la frontière germano-polonaise au milieu de dizaines de bus et de camions, le roi de la trompette, soucieux du bien public et adepte de la joie de vivre, entreprit de rompre l'ennui général en mobilisant à lui tout seul la multitude des chauffeurs, des routiers et des passagers qui poireautaient dans les frimas désolés de la douane polonaise. La trompette impériale et vibrionnante, le roi des vents attaqua la Zoubida flamberge au vent, déployant tous ses talents de meneur d'hommes en se tortillant, se contorsionnant et dirigeant le chœur des voyageurs immobilisés qui se trémoussaient en reprenant dans toutes les langues cette entraînante rengaine : zou, zou, zou, zoubida. Et c'est le sourire aux lèvres que les zoubidistes pénétrèrent ensuite en Pologne en fredonnant la zoubidette, ce refrain chaleureux qui permit à Gilles Herbillon de passer à la postérité du GAM. UNE TROMPETTE DANS LA TEMPETE - Il arriva à Gilles Herbillon d'avoir la trompette moins éclatante. C'est ainsi qu'en arrivant au Canada où le GAM et ses trompettes conquérantes s'en allait donner quelques concerts, l'avion fut pris dans une furieuse tempête de neige qui l'empêchait d'atterrir. Et c'est là que, la troupe des gamistes faisant des ronds et des bonds à travers les nuages déchaînés, le roi des vents, la trompette flageolante, crut distinguer dans l'ouragan les trompettes tonitruantes du jugement dernier. L'avion finit tout de même par se poser dans la bourrasque, mais c'est sans tambour ni trompette ni zoubidette que le GAM, la mine décomposée, posa un pied tremblotant sur le sol canadien. Heureusement, la trompette reprit bientôt son allure altière et triomphante et Gilles Herbillon son parcours d'excellence. On peut aisément prévoir qu'il poursuivra son ascension, poussé par sa passion pour la musique et son intérêt pour les jeunes musiciens qu'il a à coeur de former et de promouvoir. Et on imagine bien sûr aussi qu'il ne se privera pas de trompeter jusqu'à son dernier souffle. Si bien qu'il pourra inscrire sur son épitaphe : " Un quart d'heure avant sa mort, il trompetait encore ". Pour consulter le site Internet de Gilles Herbillon, veuillez cliquant ici
Post-scriptum de Gilles Herbillon : |
LES 25 ANS DU GAM
25 ANS |
L'ABONNEMENT POIREL 2006-2007
• Marcel KHALIFÉ, Abdallah AL-MASRI : Arabesques - Vendredi 19 janvier 2007, salle Poirel Nancy • Carl ORFF : Carmina Burana - Dimanche 18 mars 2007 • Francis POULENC : Bal Masqué / Erik SATIE : Geneviève de Brabant - Mardi 24 avril 2007, salle Poirel Nancy • Ludwig van BEETHOVEN : Concerto pour violon, Le Christ au Mont des Oliviers, Meeresstille und glückliche Fahrt - Samedi 2 juin 2007, salle Poirel Nancy
Abonnement standard : Bach - Khalifé - Poulenc/Satie - Beethoven
Pour en savoir plus sur la programmation 2006-2007, veuillez cliquer ici Les billets sont en vente dès maintenant :
BACH - CARMINA BURANA :
KHALIFÉ - POULENC / SATIE - BEETHOVEN :
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PROCHAINS CONCERTS |
PROCHAINS CONCERTS DU GAM :
• FOISON D'AMOUR A L'OPERA - MOZART, OFFENBACH, BELLINI, etc.
Un ardent foisonnement de chants d'amour & de désamour en solo, duo, chorisssimo.
Pour en savoir plus sur Foison d'amour, cliquez ici.
• GRANDE MESSE EN UT - Wolfgang Amadeus MOZART
Renseignements et réservations :
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ARCHIVES DE LA GAZETTE DU | Les numéros précédents de la GAZETTE DU GAM peuvent être consultés sur le site Internet de GRADUS AD MUSICAM en cliquant ici
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